The Longest Nite

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Commentaires
30/10/2015 11:14:31
Je viens de commander le DVD HK VIDEO à l'instant, ça faisait longtemps. :bave:
02/06/2020 01:06:09

J'ai l'impression que c'est le polar HK le plus glaçant que j'ai vu, y a absolument pas une once de positivité !


Époustouflante la scène des miroirs (on dirait qu'elle est meilleure que celle dans Mad Detective 10 ans plus tard, mais faut que je revois.)

02/06/2020 17:54:47

Y a deux scènes que tout le monde cite après avoir vu The Longest Nite: la scène de la voiture et la scène des miroirs.

The Longest Nite, c'est vraiment 80 minutes sur le fil du rasoir. Le personnage de Tony Leung est ultra surprenant par rapport à son image ( à l’époque j'avais enchainé Chungking Express et celui là, en terme de policiers, tu fait pas plus différents).

C'est un film qui est narrativement assez sidérant, à la base ça a du être écrit comme un polar machination à la Usual Suspects, mais l'enchainement des événements est tellement rapide et choquant que ça devient complétement abstrait et ça crée une espèce de sentiment d'absence de repères (le fait que le personnage de Tony Leung aille jusqu’à se délester de son identité et devienne Lau Ching-wan à la fin ) qui arrive a donner l'impression que les circonvolutions du scénar et la noirceur sont justifiées thématique. Et puis les enchainement de violence gratuite du début sont quand même bien marquants les petites sessions torture de Tony Leung, et surtout cette séquence complétement malade avec la meuf qui vomit et se fait tabasser dans le nightclub où tu te dis que les scénaristes ont épuisé tout le stock de cocaïne, mais en fait tout était calculé muahaha

02/06/2020 20:38:23

Je l'ai vu il y a pas si longtemps mais cet absence de repères, c'est quand même un peu gênant, tu sais plus qui est qui, quel boss veut la mort de l'autre... Enfin bref j'étais largué.

Je te rejoins sur Tony Leung et son personnage, le décalage est assez énorme. Je connais mal l'acteur mais quand je le vois en interview, ça m'a pas l'air d'un tueur sanguinaire : https://www.youtube.com/watch?v=1uv44Tu6yKU


La scène des miroirs est excellente ouais. D'ailleurs, Johnny To a du se référencer lui-même puisqu'on retrouve le même genre de scène à la fin de Mad Detective.

Par contre, je me souviens pas de la fameuse scène de la voiture...


Crutch a écrit :

Y a deux scènes que tout le monde cite après avoir vu The Longest Nite: la scène de la voiture et la scène des miroirs.

The Longest Nite, c'est vraiment 80 minutes sur le fil du rasoir. Le personnage de Tony Leung est ultra surprenant par rapport à son image ( à l’époque j'avais enchainé Chungking Express et celui là, en terme de policiers, tu fait pas plus différents).

C'est un film qui est narrativement assez sidérant, à la base ça a du être écrit comme un polar machination à la Usual Suspects, mais l'enchainement des événements est tellement rapide et choquant que ça devient complétement abstrait et ça crée une espèce de sentiment d'absence de repères (le fait que le personnage de Tony Leung aille jusqu’à se délester de son identité et devienne Lau Ching-wan à la fin ) qui arrive a donner l'impression que les circonvolutions du scénar et la noirceur sont justifiées thématique. Et puis les enchainement de violence gratuite du début sont quand même bien marquants les petites sessions torture de Tony Leung, et surtout cette séquence complétement malade avec la meuf qui vomit et se fait tabasser dans le nightclub où tu te dis que les scénaristes ont épuisé tout le stock de cocaïne, mais en fait tout était calculé muahaha

03/06/2020 00:41:50

Y aussi la scène d'interrogatoire qui se pose bien aussi. Je pensais pas que c'était possible de faire d'une salle d'isolement un lieu hyper esthétisé sans forcer sur les couleurs.


Oui, on a un scénar très fort aussi, après pour Tony Leung, on dirait que c'est ce qui lui a permis de faire par la suite Infernal Affairs (même si le rôle n'a pas la noirceur de celui de the Longest Nite)


Et franchement, je trouve que pour une fois, ça ne m'a pas trop perdu, mais peut-être que j'ai commencé à prendre l'habitude avec eux. Mais le passage avec la femme, j'étais un peu perdu oui :o))


Je rajoute aussi le personnage du type torturé qui est très marquant  on ne voit jamais sa tête, c'est rare que ce genre de caractérisation prenne une tournure comme dans ce film

Message édité
26/06/2020 00:24:40

Je trouve ça fascinant cette violence constante, de tout les personnages qu'on nous présente pas un seul n'a une once de pitié ou d'hésitation quand il s'agit de brutaliser, tuer ou torturer.

On nous dépeint un milieu où chaque être est une ordure et pourtant ça n'empêche pas le fait qu'ils peuvent être appréciable.

Pour Tony Leung c'est intéressant parce que ce mec a une gueule d'ange si on peut dire et lui donner ce rôle de gros enculer ça créer une dissonance, quand tu découvres le film sans rien savoir du scénario tu as un doute sur le fait qu'il soit vraiment pourri jusqu'au bout des ongles ou si c'est une couverture et j'en dirai pas plus pour rien divulgâcher. :hap: