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Commentaires
Rastignac
05/05/2015 04:52:15
WTF la scène avec Stewart, Kennedy et Carradine ?
On a presque l'impression qu'il s'agit d'un autre film lorsqu'on la regarde.
Mordechaye
11/04/2017 13:06:55
L'aparté à Dodge City est bizarre, assez grossier finalement. Le reste est très touchant, j'aime le sujet et son traitement (moins le fait de mettre des Latinos en guise de chefs indiens) mais c'est tout de même bien long. Ya aussi les conditions de visionnage qui jouent, il devait y avoir un souci de format sur ma tv et le film ne représentait qu'un petit rectangle limité au centre de mon téléviseur, j'ai pas compris
:Ineusleau:
.
Ce que je retiens du film c'est que c'est tout de même très noir, le faux happy end ne trompe personne et achève de démontrer que le cinéma classique hollywoodien n'est pas dénué de fatalisme et de noirceur.
Message édité
Rastignac
12/04/2017 01:11:19
Arf je verserais toujours une petite larme à chaque fois que quelqu'un me dit avoir vu un western en Scope sur petit écran...
bon ok je fais la même très régulièrement mais Ford ça prend vraiment une autre dimension quand t'es
dans le cadre
je trouve. Comprenez par-là la quasi-nécessité que j'ai d'être relativement près de l'écran (pas trop non plus, c'est tout l'art de trouver la bonne place) au point de ne plus avoir tellement conscience du cadre et de la salle environnante pouvant éventuellement faire parasite.
En 1964 le fameux classicisme hollywoodien est déjà bien effrité depuis un bail, c'est clairement une décennie de transition. D'ailleurs Berthomieu que tu lis en ce moment me semble-t-il insiste bien là-dessus: certains cinéastes de l'ère classique laissent déjà poindre de sérieuses touches de modernité tout en restant éminemment classiques. Quant à la noirceur, à l'amertume de certaines fins westerniennes (entre autres, c'est pas le seul genre pour lequel c'est valable), il n'y a que les types qui connaissent mal le cinéma classique hollywoodien ou qui ont des oeillères pour dire que c'est systématiquement univoque et qu'on a toujours le droit à un joyeux happy end tout beau tout rose.
Sinon à propos des indiens incarnés par des mexicains, c'est pas du fait de Ford mais de la
production
qui a imposé Montalban et Roland. Au passage j'te conseille de mettre la main sur le très bon bouquin
John Ford et les indiens
.
Message édité
Mordechaye
12/04/2017 08:17:55
Du coup comment ça fait quand il se passe ça sur une tv
?
Très intéressant le reste, c'est vrai que j'avais un peu fait l'impasse sur la date de tournage mais je pense que c'est aussi dû au fait que j'ai vu The Searchers (1956 donc) juste avant et qu'il partage avec le film cet espèce de fatalisme que je ne m'attendais pas à trouver là.
J'ai plein de lectures en cours mais j'irai jeter un oeil à ton bouquin, merci !
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