J'ai trouvé que ce film n'était pas terminé, enfin dans le sens où il manque quelque chose.
Peut être que le sujet m'a moins emballé que les autres films d'Aronofsky, mais j'ai cette impression de manque quand même ..
Vous trouverez, dans cette oeuvre remarquable, des tas d'ingrédients super hype :
- La maladie qui fait d'un couple heureux une source infinie de tristesse
- La transcendance des vies, l'arbre de vie
- des personnages qu'on retrouve identiques (sauf les coupes de cheveux qui sont elles contingentes) dans différentes époques
mais encore :
- des opérations à cerveaux ouverts
- des scènes où le son est coupé et le personnage plongé dans ses pensées, manque de peu de se faire renverser par une voiture et le son réapparaît violemment
- l'esthétique du cosmos, un peu façon Tree of Life, Yann Arthus-Bertrand et photo de la Nasa
- des tas d'effets spéciaux au service du Néo New-age
- une ambiance Seigneur des Anneaux et Nom de la Rose pour la partie médiévale
- la prise de vue à l'envers en attendant que la voiture (ou un gars qui court) passe dessous et remette la caméra dans le bon sens (l'effet cinématographique, qui a réussi à ravir la place aux ralentis de l'effet technique le plus laid de l'histoire du cinéma)
- la multiplication des symboles religieux et spirituels façon syncrétique à la Lost, les reliquaires, le bouddhisme, le Taï-Chi
- des moments dignes de la découverte de l'histoire de l'humanité (Mon Dieu, mais leurs chaînes chromosomiques s'emboitent)
- des plans graphiques géométriques que l'on comprend après (le réalisateur qui nous sussure : je suis trop fort)
- des gros plans de boue pour accentuer le réalisme (à la Tarkovski)
- Ecran blanc ! pour aveugler un coup les spectateurs (produire la douleur ?)
- une musique électro-craquelante
- "No one can do it ?!"
- un gars qui vole dans une posture yoga
- "I'm so soooorry"
- gros plan sur les petits cheveux au niveau de la nuque
- un peu de baise dans une baignoire (c'est pour toi Flagadoss, mets-le dans ta liste)
- des trucs qui volent, des bulles couleur ambre qui volent dans l'immensité cosmique...
Mélanger le tout, secouer, laissez penser que votre mélange transcende les genres et les intellects.
Le tour est joué.
...
Un des pires "films" que j'ai pu voir, dépassant largement le concept de bouse qu'on trouve en général sur le site. Un ramassis de clichés creux et navrants...
elle mérite vraiment un relifting, cette galerie...
je vais ptet me le remater, faire une chôlie galerie et en profiter pour remonter sa note, comme à chaque nouvelle vision
Peut être que le sujet m'a moins emballé que les autres films d'Aronofsky, mais j'ai cette impression de manque quand même ..