Two Years at Sea

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Commentaires
23/10/2015 02:13:03
En regardant le film je me suis plusieurs fois allé à des pensées qui n'ont pas forcément, voir aucun lien avec le film. Je me demande si cela n'a pas attrait à la rythmique du film, à sa mélodie silencieuse et parfois sourde comme un bourdon. En fait, mes allées et venues constantes du film à des choses tout à fait personnelles me font penser au concept de dérive tel qu'il est définit par Debord et illustré dans le film parisien "Un homme qui dort". Si ce terme renvoie à une réalité urbaine et que dans "Two Years at Sea" il n'y a pas la moindre trace d'une ville, j'en suis venu à me demander qu'est ce qui pouvait faire office d'infrastructure périurbaine -- ou plus exactement, quel pouvait être l'ossature, le mode d'organisation, somme toute une certaine cité (de l'imaginaire ?) du film. Je crois que dans les steppes pinières de Ben Rivers, au bord du lac, au dessus des brumes matinales, il y a comme un réseau de voies et de chemins, de virages, de dos d'ânes. L'auteur saisit les instants frileux et vaporeux et les structure comme des constellations de droites, de points et de segments. Quelque part rien n'est définit, rien n'est absolu et c'est comme une vielle carte, le vieux plan d'une ville sur lequel les contours et les frontières s'effacent entre "rêves et réalité" (mais si je trouve cette expression en fin de compte très peu correcte). Mais la cartographie puisque elle n'est ni un signe ni un imaginaire, je me demande si une fois deux en mer, l'aventurier n'eut pas besoin d une carte pour retourner en terre et nous spectateurs d'un plan pour voyager du film à nos souvenirs.
07/06/2017 09:49:35
Ce serait possible de faire une galerie complète pour ceux qui l'ont vu en 720p ?
07/06/2017 10:33:35
C'est-à-dire en 720p ?
01/01/2021 22:31:23

Désormais, je ne dirai plus "je me suis ennuyé" mais :


Edgard_Mok a écrit :En regardant le film je me suis plusieurs fois allé à des pensées qui n'ont pas forcément, voir aucun lien avec le film. Je me demande si cela n'a pas attrait à la rythmique du film, à sa mélodie silencieuse et parfois sourde comme un bourdon. En fait, mes allées et venues constantes du film à des choses tout à fait personnelles me font penser au concept de dérive tel qu'il est définit par Debord


:hap:

Message édité
01/01/2021 23:44:21

:rire: