Notes
La Complainte du sentier
Satyajit Ray - 1955
Un premier film honorable avec une réalisation qui a des idée (le fait que l'action sois chaotique au debut puis de plus en plus lisible quand le héros ce maitrise) qui accorde bien l'action a son scénario hyper politique a base de Hijra de pauvreté de corruption et de discrimination teinté de mythologie notamment autour du dieu Hanuman, Je trouve cela dis la qualification de "John Wick mais avec des indiens" injustifié, on en est très loin que ce sois dans la réalisation des combats et dans la facon d'abordé la vengeance et je le voit plus comme les vieux qui dirais "Ah mais ton Pacific Rim c'est du Transformers/He ton Spy x Family c'est un Dragon Ball Z" on prend le 1er truc qui nous vient a l'esprit de VAGUEMENT similaire qui a etre hors sujet sans chercher plus loin comme si le dernier truc populaire avait inventé une soupe dont on ignore les vrai ingrédients en baignant dans une inculture confortable.
Si tu connais un gars qui dit Spy x Family c'est du DBZ, je veux bien le contact de son dealer
C'est vraiment stylé visuellement à plus d'une reprise mais y'a aussi beaucoup trop de désamorçage via du 2° degré un peu horripilant (l'insert sur le poisson, l'utilisation de Rivers of Babylon, ...) qui atténue trop l'impact de la violence.
Dommage que ça n'aille pas vraiment au bout de certaines des idées, comme le passage dans la cuisine au début du final, c'était parfait pour un petit plan séquence pour continuer une certaine filiation avec les films de tape HK mais ça la joue petit bras en cutant le truc.
J'ai aussi vachement penser au jeu Sifu dans l'esthétique sur ce final.
C'était quand même pas mal dans l'ensemble (par contre, gros roulage des yeux vers le ciel à l'utilisation de Somebody to love )
Excellente surprise que ce Monkey Man. Dev Patel s'y approprie habilement le schéma éculé du revenge movie, non seulement dans sa réalisation des séquences d'action - cocktail habile de montage cut chaotique et de cadrages millimétrés en fonction de l'état émotionnel ou de l'expérience de combat acquise par le personnage - que dans sa dimension politico-spirituelle bienvenue. Si elle n'est présente qu'en toile de fond et ne révolutionne rien non plus, elle a le mérite d'apporter un petit vent de fraîcheur à un genre usé jusqu'à la corde, avec des séquences plus posées au parfum sensoriel évident et une mise en évidence de franges exclues et opprimées de la population indienne. L'on pardonnera certaines maladresses évidentes - ces flash-backs poussifs qui explicitent ce qui n'avait pas à l'être, certains plans rushés aux défauts de mise au point plus accidentels que volontaires et une bande-son à base de morceaux pops connus mal utilisés - en ce concentrant sur les efforts consentis, notables et encourageants de renouvellement de la recette.