Je connais très mal sa filmographie (j'avais vu deux films de lui et pas les plus remarquables), en tout cas j'ai vraiment adhéré à son univers.
Notamment ce décalage qu'il y a entre les thématiques actualité, en particulier ces radios qui parlent constamment de la guerre en Ukraine, et ces décors vieillots, comme figé dans le temps d'une autre époque. On note aussi qu'ils n'ont pas de smartphone.
Peut-être qu'internet et les joies de la modernité n'irait guère avec le style du réalisateur qui me semble être composé de personnage qui tirent la gueule, qui semble comme désenchantés, ayant perdu tout espoir ou presque.
Et c'est avec cette morosité ambiante que le réalisateur joue, d'abord en faisant beaucoup de traits d'humour pince-sans-rire, mais également en extrayant de cette masse un homme et une femme afin de donner au spectateur l'illusion qu'une romance peut se créer.
C'est simple mais ça fonctionne car une poésie se dégage du film.
Le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable mais par contre il m'a fait découvrir le sympathique groupe Maustetytöt, et notamment son superbe album Eivät enkelitkään ilman siipiä lennä. J'aurais jamais pensé boucler des mois sur un groupe finlandais
Le retour du Boss