Hmm.
Le film diffusé à l'écran là, c'est Old ?
Non
Je trouve que Critikat a encore une fois mis des mots justes sur un film (à lire ici : https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/knock-at-the-cabin/ ) qui m'a quand même pas mal questionné. Comme dans Old, on est sur un film d'entomologiste : on met des gens dans une boîte (au début du film, la petite fille enferme des sauterelles dans une bouteille) et on regarde ce qu'il se passe. D'accord, mais qu'est-ce que Shyamalan cherche exactement ? J'ai trouvé intéressant que le film partage avec Phénomènes par exemple une hyper conscience du présent (l'homoparentalité, le changement climatique, etc.) qui est relativement absente de ses autres films. A côté de ça on est aussi dans un univers sans l'ambiguïté d'un Signes, ou du Village. Nous on sait déjà que le quatuor d'étrangers a raison, alors on se fiche un peu de ce couple bienheureux qui voudrait juste pouvoir vivre sa vie de famille sans se soucier du monde. Vraiment, ça m'interroge beaucoup.
Heureusement, la mise en scène de Shyamalan, toute en simplicité, a davantage emporté mon adhésion. Il filme toute la surface du visage de ses personnages, et dans les derniers instants dans la cabane on trouve des moments d'émotion très intenses.
Bordel, j'ai détesté. Ca n'a ni queue, ni tête. Ca m'a emmerdé et énervé à crever. Quel supplice!
Film assez correct mais en effet c'est cousu de fil blanc.
"Tuez un pd, vous sauverez l'humanité"
Apocalypse selon Shyamalan.
Plus sérieusement... ( ) pas mauvais, pas vraiment bon non plus... et Shy (attention je vais faire dans l'originalité) semble ne plus rien avoir d'intéressant à dire. C'est la soupe américano-protestante habituelle au niveau des motifs mais avec une couche de "post-modernité" par dessus qui fait que ca fonctionne plus comme avant à mes yeux. On sent que la machine est grippée, que le cinéaste est comme "emporté" par son époque (dont il a visiblement encore plus de mal qu'avant à "saisir l'essence") et que donc ca repartira jamais vraiment comme avant. Le motif du bocal et de la cabine (pour paraphraser Mordechaye) en dit d'ailleurs quelque chose. Et quelque chose semble s'être brisé aussi au royaume de l'occident et plus particulièrement des USA. Et ce quelque chose tiens peut-être, pour moi, dans ces 2 films magnifiques et désespérants ("ouvrant" les années 2010 du ciné US autant qu'ils semblaient "refermer" les années 2000) qui sont Take Shelter et Spring Breakers. Oui il est 4h du mat', on tente des parallèles sinueux et on trace des autoroutes à la pelleteuse sans rajouter de goudron c'est purement arbitraire mais j'ai le droit !
Et je suis d'accord avec Mordechaye sur la mise en scène. C'est bien mené... mais je note aussi la bonne critique de Matthieu Macheret, dans les néo-cahiers du mois de Février 2023, qui relève les forces et les faiblesse évidentes de l'entreprise. Je viens de la relire (la critique) avant d'écrire ces lignes et j'aurais envie de quote tout un passage de plusieurs lignes mais ne l'ayant que sous "format visuel" (papier et ordi) je ne vais pas me casser le cul à recopier tout le passage que j'aurais envie de recopier à la main et les sites d'hébergements d'images ne sont pas "éternels" donc poster un screenshot reviendrait à potentiellement "priver" les visiteurs futurs de la page avec un lien "mort". Mais si quelqu'un est intéressé en tout cas je peux envoyer la critique.
Bref c'est déjà mieux que l'affreux Old et donc, loterie Shyamalienne oblige, j'imagine que le prochain sera à nouveau 'catastrophique'
Serviam, tu crois en Dieu ?
ALERTE