Si je cite souvent 47 Ronin et Venom 2 dans les blockbusters que je hais le plus Free Guy a quand même une place VIP avec ses cocktail personnalisé dans lequel j'ai pissé dedans au réveil, je le déteste cinématographiquement parce qu'il est lisse automatique laid et qu'il repompe un peu tout ce qu'il peut (Pleasantville, Lego movie, Ready Player One, Truman Show, Invasion Los Angeles) comme beaucoup trop de blockbuster mais je le conchie encore plus pour ce qu'il est et comment on me l'a vendu a l'époque.
Quand le film a commencé a ce faire une place dans le grand public on avait osé me le vendre comme "une lettre d'amour au jeu vidéo qui fera plaisir au geek", alors si comme Shawn Levy les seuls jeux vidéos auquel vous avez joué sont Fortnite et GTA online, oui c'est une lettre d'amour a SES jeux la, le jeu vidéo dans lequel vit Ryan Reynold est un open world multijoueur ou tout est possible et surtout le crime sans repercussions sur les PNJ agrémenté de collab pop-culturel et même cet aspect montre justement le non-amour du JV, lorsque le personnage utilise le Mega Buster de Megaman ou le Portal Gun on s'y attarde pas c'est une arme basique absolument pas mis en valeur parce que bon Megaman et Portal 3 personnes y on jouer sur terre, PAR CONTRE lorsqu'il utilise le bouclier de Captain America les poings de Hulk ou le sabre laser c'est très bien mis en valeur dans le cadre avec la bande son du film et carrément les personnages streameur qui sur-reagissent du style "WAIT IS THAT" YEAHEAH IT'S A LIGHTSABER DUDE" alors si le public visé a qui ca dois faire plaisir sont les fans de Fortnite n'ayant aucune culture vidéoludique effectivement j'suis pas le public cible mais ca reste a chié, qu'est ce que j'en ai a foutre de Marvel et Star Wars dans un film sur le jeu vidéo (comme par hasard des propriétés Disney) mais ce simple exemple démontre avec le reste que c'est un film sur le jeu vidéo pour les non-joueurs qui pense que Link s'appelle Zelda ou que Call of Duty represente le médium dans son ensemble les joueurs de JV aussi bien les vrai fans du médium que ceux qui y joue juste pour Fortnite ou LoL ce film leur chie dessus.
Dans le film les gentils humains (a différencié des gentil PNJ du GTA-like) veulent sortir un petit jeu indé inspiré qui serais une sorte de Animal Crossing/Stardew Valley misant sur la communauté et la détente plutôt que l'action, dans le monde réel le projet sort normalement mais dans Free Guy et le monde imaginaire de Shawn Levy NON l'idée est considéré comme trop révolutionnaire trop risqué impossible a rentabilisé la ou le méchant lui veut juste faire une suite du GTA-like car c'est plus facile et rentable, ta """""lettre d'amour au jeu vidéo""""" a quand même comme morale "Et si on faisait enfin un jeu vidéo original non violent qui ne serais pas un free to play, avec sa propre identité sans microtransaction et en plus crée par des gens passionnées pour changer" pa-thé-tique, et si tu appliquer ta propre morale idiote Shawn et que tu utiliser Free Guy pour soutenir des développeurs indé ou des jeux indé communautaire, ah non il a fait une collab Fortnite pour acheter un skin moche (pléonasme quand on parle de Fortnite) du méchant PNJ du film a 15 balles pour ensuite lancer une suite et une franchise a partir de son film qui est plus facile et rentable que de ce lancer sur des projet originaux et risqué, ta """"lettre d'amour qui fera plaisir au geek""" les représente sois comme des streameur twitch multi-milliardaire (et ceux de la vrai vie comme Ninja) sois comme des puceau attardé qui ce font engueulé par leur maman qui a mis la main sur leur chausette a sperme, ce film est sortie en 2019.
La prochaine fois que tu voudra faire l'état d'un médium sans le connaitre Shawn, ne le fait pas.
Le concept s’annonçait assez ludique et on ma foi ce qu’on est venu chercher pendant un bon moment : Ryan Reynolds avec son air d’imbécile heureux qui découvre qu’il est un PNJ dans un jeu vidéo et s’amuse à exploiter les possibilités folles que lui offre cette découverte. Et pendant grossomodo la première heure du film c’est un peu ça et c’est assez drôle. On a Reynolds parfaitement à son aise et qui embrasse la débilité de son rôle, sorte de miroir inversé d’un Deadpool puisqu’on passe d’un perso sur-conscient à un perso sous-conscient (mais dans les deux cas il faut aimer les gros clins-d’oeil au spectateur
Mais c’est drôle et pas trop mal emballé, avec une mise en scène lisible et qui fait le taf et même quelques plans longs dont le côté fake fait (coup de chance ?) corps avec le sujet. Après comme souvent dans ce genre de projet, le médium du jeu vidéo me semble sous-exploité au niveau des possibilités qu’il offre en terme de mise en scène et de narration. Au-delà de références évidentes à GTA ou Fortnite je n’ai pas l’impression que ce soit écrit avec un quelconque amour pour le sujet adapté. Mais ça reste plutôt fun et je me suis laissé prendre au jeu.
Hélas, le récit est vite rattrapé par son envie de raconter une histoire au premier degré. Et là on est vite confronté à l’incapacité total qu’a le film a créer de vrais enjeux, toute cette histoire dans le monde réel avec ces histoires d’IA, de méchant patron corporate et de romance à deux balles m’a paru bien trop superficiel tout en prenant une place considérable dans le récit. Sans compter que l’histoire autour de Reynolds lui-même ressemble quand même à un mash-up entre Truman Show et le film Lego et qu’il ne propose absolument rien de neuf sur la même thématique, apparaissant du coup comme une plate resucée.
Je reste généreux parce que ça m’a pas mal diverti et que la première heure est vraiment cool, mais dommage que ça n’assume pas le côté divertissement bas du front jusqu’au bout.