Désincarné et fainéant et ne racontant au final pas grand chose.
Reste une jolie esthétique (quoique pas toujours) et un gros casting, partiellement sous-employé.
Comme le premier en fait.
Mais quel navet
0,5 pour UN joli plan vers la fin.
La scène de la moto c'est sensé être un clin d'oeil au clip de Kayne West ?
Dans le premier quart d'heure je m'attendais à un truc régressif mais plaisant à la Torque, mais nan c'est juste bête et mal filmé. Baclage de l'érotisme comme de la violence, humour déplacé (Marv n'est pas un clown bordel), personnages creux, intrigues qui rappellent la cours de récré du lycée, assez de plans iconiques niais pour remplir le booklet d'un album de death metal, the méga purge.
Le second opus, moins ambitieux, mais aussi moins bavard. Une histoire plus simple, moins décousue et parfois plus efficace.
En revanche, l'esthétique n'est pas homogène et contrairement au premier, le film est moins sale, moins de cachet. Seules quelques scènes splendides relèvent le tout : dommage !
Une bande son sympa et des personnages également en dent de scies, certaines histoires sont clairement en manque d'enjeux et on regrettera les interludes du premier.
Un bon film quand même, plein de testostérone et l'amour toujours aussi cruel.
j'étais très heureux de retrouver ce style esthétique très proche du comics, c'est rare et visuellement je trouve ça plaisant. C'est donc avec joie que je profitât de l'exubérance verbale et visuelle du film pour opérer une catharsis majeure sur mon actuelle imagination faiblarde.
Je vous trouve quand même assez dur.
Même si passé l'originalité du premier opus la "bonne surprise" n'est plus là dans cette suite, ça reste dans la lignée de son prédécesseur.
Peut-être en deça point de vue des différentes histoires des persos, mais le film est vraiment jouissif, bien esthétisé comme à son habitude et parvient à trouver quelques points culminant sur certaines séquences.
Foutraque, c'est le mot. J'aime beaucoup le premier Sin City, je trouve que c'est une vraie petite perle du cinéma américain des années 2000 et un fruit génial de l'expérimentation du numérique. C'était presque difficile de croire que Rodriguez était derrière tout ça ! Bien des années ont passé et depuis Rodriguez s'est de nouveau perdu dans les abîmes de sa propre bêtise. Et c'est dommage, parce que malgré tout cela, J'ai tué pour elle n'est pas non plus profondément raté, c'est juste très moyen.
Le problème est simple : l'inaptitude à raconter les histoires de ce nouveau film de manière intéressante. Tout ou presque est mal écrit, même si les chapitres provenant originellement du comics sont plus réussis. Et à côté de ça le film surprend avec des intentions formelles géniales, il y a plus d'un plan qui m'a laissé bouchée bée, c'est quand même curieux. Malheureusement cette audace va et vient dans le film et se perd de plus en plus dans le dernier tiers, qui vire parfois au un peu chiant. D'autant plus que le second degré du premier volet est un peu absent ici.
Le potentiel est là, tout ou presque était réuni pour faire une suite géniale, mais ça manque de finesse et de maturité. On pourra toujours se consoler avec la superbe Eva Green, qui cela dit, une fois de plus, elle filmée de manière trop vulgaire. C'est quand même trop bête, Robert Rodriguez aurait pu faire une oeuvre ultime avec une saga Sin City.
Mais bon il n'y aura pas Brittany donc ça ne sera pas vraiment intéressant