Plus j'y pense, plus je me dit que Kramer il l'avait déjà fait ce film avec Walk the Walk. On retrouve beaucoup de thèmes et de citations en commun. Je pense notamment au 'Journal du voleur' de Genet, aux réflexions qui portent sur les espaces entre politique et art, sensation et idée. Et ces évocations du cinéma russe : quand Grandrieux cite Solaris, Kramer parlait du Cuirassé Potemkine.
Mouais. J'ai pas accroché et j'ai trouvé ça très artificiel. Il y a certes une certaine recherche pour instaurer une atmosphère nocturne assez rare dans le documentaire mais Grandrieux gagne en pose ce qu'il perd en spontanéité. Ajoute à cela la voix monocorde et appuyée d'un Masao Adachi qui commence à devenir méchamment gâteux et qui raconte beaucoup de banalités et tu as Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution, un titre magnifique pour un film qui l'est beaucoup moins.
Une découverte assez étonnante. Après les 30 premières minutes difficilement appréciables pour ma part la pensée de Masao Adachi se fait de plus en plus limpide au fil du métrage. Certains plans sont vraiment très beaux, et le film dégage au final une atmosphère certaine. A revoir à l'occasion