Septet: The Story of Hong Kong

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Commentaires
29/01/2019 00:15:20
Je sais pas si ce projet aboutira un jour, mais ce qui est sûr c'est qu'on peut virer Ringo Lam des crédits :snif:
29/01/2019 08:23:02
Pas nécessairement! A priori ca fait un moment qu'il est en tournage, il n'est pas impossible que RIngo Lam ait réussi a finir sa portion du filmage.
04/06/2020 01:59:06

Officiellement annoncé dans la sélection de Cannes 2020, sans John Woo ni Ringo Lam, sous le titre: SEPTET: THE STORY OF HONG KONG (et ça dure 1h57)

Message édité
04/06/2020 08:52:55

J'ai vu SoFilm en parler sous le titre "Height & a Half", je sais pas d'où ça sort puisque sur Allocine il s'appelle bien SEPTET : THE STORY OF HONG KONG.

John Woo et Ringo Lam sont toujours listés. Vulture en parle en ces termes :

"Seven of Hong Kong’s top directors — Tsui Hark, Ann Hui, Sammo Hung, Johnnie To, Patrick Tam, Yuen Woo-Ping, and Ringo Lam, who for some reason was left off the release — join forces for a collection of sketches about the history of the city-state. As Hong Kong balances on the edge of a perilous future, this sounds like part art project, part time capsule."

15/09/2020 01:29:25

Teaser

(qui confirme donc la présence de Ringo Lam)

15/09/2020 10:55:13

Ce genre de bande-annonce qui sent bon le futur classique :bave:

Ok j'ai compris en fait l'ancien nom de "Height & a Half"" faisait notamment référence au "8 1/2" de Fellini mais aussi au fait que, John Woo devant être de la partie à la base, il y aurait eu 7 réals homme et 1 réal femme.

21/09/2020 16:30:41

John Woo qui devait donc réaliser le segment seventies :snif:

02/01/2023 03:47:57
Avis

Voici un film que j'attendais depuis longtemps, parce que j'aime le cinéma hong kongais et la plupart des réalisateurs participant au projet, mais également pour voir les adieux au cinéma de Ringo Lam décédé peu après le tournage.
Je dois dire que le résultat est décevant. Le projet était ambitieux : refiler une décennie de l'histoire de Hong Kong à chaque réalisateur pour rendre hommage à la ville et à son cinéma. Mais malheureusement j'ai l'impression qu'ils ont manqué de moyens et ça se voit d'autant plus que tous les courts métrages sont tournés dans des endroits assez cloisonnés, où ne voit pas la ville (si ce n'est des appartements, des intérieurs d'école, de restaurants, d'hôpitaux psychiatriques...), sauf celui qui se déroule à l'époque actuelle : celui de Ringo Lam.
Et si de prime abord toutes les histoires sont plutôt intéressantes, à part celle de Sammo Hung qui se suffit à elle-même et le délire méta de Tsui Hark, elles auraient toutes méritées d'être plus longues. Le segment d'Ann Hui sur l'école aurait vraiment pu être déchirant, mais on n'a malheureusement pas eu assez de temps pour s'attacher aux personnages, pour ressentir quelque chose à leur destin.
Il y a une certaine frustration, on sent qu'il y avait moyen de faire plus, d'avoir plus, mais tourner des longs métrages ça coûte cher, reconstituer un Hong Kong passé, ça coûte cher.
Après thématiquement les segments se répondent les uns les autres puisqu'on va plusieurs fois parler du fait d'émigrer, de quitter sa terre natale, parler du temps qui passe et bien sûr du cinéma. Disons que si le film n'est pas chiant, dans chaque partie il y a des choses intéressantes à relever, tout ça me laisse quand même un peu de marbre. Je pense que celui qui fonctionne le mieux c'est celui de Ringo Lam parce qu'on sent un véritable amour de la ville et surtout parce qu'il est le seul à avoir pu la filmer.

On note aussi qu'une décennie manque, celle qu'aurait dû tourner John Woo, c'est dommage, ça rajoute encore une petite impression d'acte manqué.

Cependant, je pense qu'il faut noter que les segments ont un intérêt parce qu'ils sont dans ce projet, qu'il semble malgré tout y avoir une cohérence globale, ça ne part pas dans tous les sens (à part avec Tsui Hark, mais c'est plus une blague de fin) et qu'à la fin on a quand même vu un film qui se tient. Ce qui n'est pas toujours le cas avec ce genre de projet.

En somme je pense que c'est un film pour ceux qui aiment déjà ce cinéma, mais que si on montre ça à quelqu'un qui ne connaît ni Johnnie To, ni Sammo Hung, ça risque de ne pas lui donner envie d'en découvrir plus.