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Le Bonheur
Agnès Varda
-
1965
Killing
Shinya Tsukamoto
Japon
2018
1h20
Zan
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ein
30/12/2021 11:53:48
Je ne sais pas quoi en penser de cette photo, il y a ce rendu "video" qui rend l'image très stérile et monotone surtout en pleine journée par contre c'est déjà beaucoup plus expressif lorsque l'image est souillée par l'impureté des bandits, des effusions de sang et surtout lors de séquences en pleine nuit toujours très ambiguës avec Mokunoshin chargé d'étranges pulsions psychosexuelles ou d'une vision funeste d'un massacre sanglant sur lequel se joint la bande son sépulcral de feu Chu Ishikawa.
J'aime beaucoup comme Killing suit un schéma plutôt conformiste du genre avec ce Samouraï s'étant réfugié dans une modeste exploitation paysanne, fortifiant tous les jours sa technique au sabre jusqu'au moment il devra prendre une décision avec l'arrivée du personnage campé par Tsukamoto. Par la suite (et très rapidement car le film est très court) le réalisateur en déstructure les fondements lui même, d'une part par son style si caractéristique (bien que beaucoup plus contrôlé que dans ses réalisations pré 2002) avec son montage chaotique, une caméra fiévreuse privilégiant le sensoriel à une lecture claire et précise de l'action. Enfin comme d'habitude le Tsukamoto n'a rien perdu de son talent pour éveiller les sens du spectateur avec une atmosphère sonore caverneuse et primitive (on retrouve d'ailleurs cette même sensation très lourde pour les corps broyés que dans la tuerie finale de Bullet Ballet, le sentiment que la carcasse finit de se déchiqueter sous la pression du choc).
Et ce Samourai Mokunoshin qui se refuse à dégainer pour tuer et les conséquences qui en découlent, seul personnage inactif au milieu d'autres qui réclament vengeance, gloire et honneur.
Cet aspect psychologique est intéressant mais les personnages manquent un peu de consistance et Yu Aoi m'est insupportable ici.
Je ne sais pas comment je dois prendre les sessions de branlette de Mokunoshin.
On est loin de ses chocs underground mais ça reste très sympa malgré le minimalisme de l'ensemble : petit décors, peu d'éléments, temps de tournage très court, métrage très réduit et petite équipe de tournage.
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