Vice

Mon CL
  • Connectez-vous
Outils
  • Connectez-vous
Gestion
  • Connectez-vous
Commentaires
15/02/2019 19:15:41
Du coup, Christian Bale nous refait le coup de l'acteur métarmophosé. :hap:

Mais il faut avouer que c'est impressionnant pour le coup :ouch:
15/02/2019 22:43:45
J'avoue ne pas être trop fan de Bâle mais là il est vraiment bien.
17/02/2019 21:02:35
Ça me troue le cul de voir le mec qui a réalisé les deux Anchorman (qui ne m'ont fait ni chaud ni froid) dans lesquels Steve Carell joue un attardé mental revenir avec ce dernier pour pondre, avec The Big Short, deux des films les plus intéressants, intelligents, et oserai-je dire importants de ces dernières années.

En tout cas une chose est sûre c'est que, comme The Big Short, Vice est un film dense qui n'a pas peur de balader son spectateur comme une feuille morte dans une bourrasque. Ça passe avec une fluidité remarquable du drame à la comédie, de l'absurde au quasi-documentaire, de la joie à la déprime. Ça se joue aussi bien de son sujet que de son médium et je pense que c'est très important quand on prétend accumuler comme ça les retournements de cerveau.

Parce que bon sans vouloir me vanter je suis l'imbécile typique vers lequel tout ça est dirigé, et tout ce que le film prétend raconter a totalement fonctionné sur moi dans son aspect insensé et désolant. "La réalité dépasse la fiction", le film surfe sur ce dicton pour monter toujours plus haut sur la vague des aberrations. Sauf que ça ne s'effondre jamais, ça parvient toujours à supporter le poids de ses propres ambitions.

Et puis niveau maquillage chapeau, c'est excellent. D'habitude pour ce genre "transformations" ya toujours un petit quelque chose qui me dérange, là c'est quand même très bien foutu. Surtout Cheney jeune, on y voit que du feu. Message édité
17/02/2019 21:28:54
Je trouve le film assez vide de mon côté. On sent qu'en réalité on sait rien sur Cheney et que du coup on brode à grande peine sur des trucs autour. La première partie du film, très décousue est donc assez peu passionnante. Elle nous donne à voir des passages de l'ascension de Cheney sans qu'on comprenne vraiment ce qu'il se passe et comment tout ça s'organise. Les lignes bougent un peu après le faux générique pour investir la partie dure du récit sur l'administration Bush mais ça fait déjà une heure qu'on s'emmerde alors c'est un poil tard. En fait le film n'est jamais dans ses meilleurs moments qu'une transposition peu inspirée d'un House of cards (d'ailleurs cité explicitement) qui aurait troqué sa fiction contre des vraies bribes de réalité. Moi ça me semble un peu léger pour le porter aux nues, d'autant qu'il faut se farcir des tics de réal très "Lucy" qui m'ont parfois laissé interdit.Message édité
17/02/2019 21:50:34
J'ai jamais eu l'impression que le film brodait, au contraire on sent que Cheney n'est qu'un prétexte pour parler du système politique américain, et que les éléments les plus vagues de sa vie permettent au récit d'aller là où McKay veut l'emmener.
Et pour HOC ça me parait un peu fort de parler de transposition, le film n'en reprend qu'un seul élément, ce qui est très pertinent vu le format qu'il emploie et donc je vois pas pourquoi il s'en priverait, mais le ton et la structure n'ont absolument rien à voir. HOC, on l'a vu, n'est absolument rien sans Frank Underwood, là où Cheney est ici toujours très en retrait ce qui rend le monologue final d'autant plus marquant, parce que c'est à l'opposé de ce qu'on attendrait du personnage
17/02/2019 22:26:11
Pas vu la dernière saison de HoC, je peux pas te donner tort du coup.

Qu'est-ce que précisément ça dit sur le système politique américain qu'on ne savait pas déjà ?
18/02/2019 12:58:22
Un peu réticent à l'idée de revoir Bale faire du Bale, mais finalement c'est une des grandes forces du films.
Après, je trouve que malheureusement le film a tendance à survoler son sujet par manque de temps (parce qu'il y a beaucoup à dire).
18/02/2019 22:28:23
Je n'ai pas trouvé que Bale faisant tant que ça du Bale, tout du moins, ce n'est pas le Bale qui en fait des caisses. Il reste sobre et incarne bien cette force tranquille en s'effaçant au profit du personnage qu'il incarne.

Après, que le film ne nous apprenne pas plus que ce que l'on sait déjà, ce n'est pas un mal. C'est à l'image de The Big Short une "explication pour les nuls", mais je trouve que McKay s'empare bien du sujet dans les deux cas (la bourse et la maison blanche) pour délivrer un docu-fiction tragicomique comme lui seul peut le faire.
Mais c'est vrai que The Big Short était peut-être plus impressionnant pour sa maîtrise du rythme et du sujet alors que la bourse, c'était franchement pas le sujet le plus simple à imager.

Il y a à la limite la dernière réplique de Bale face caméra, je n'ai pas trop saisi la portée ni le message de McKay.
Le pouvoir attire le pouvoir, le personnage de Cheney était certes ambitieux mais ce côté patriotique adressé aux américains, vous l'interprétez comment ? Sachant que ça va à l'opposé du personnage que l'on nous caractérise pendant 2h.
19/02/2019 07:55:37
C'est pas tant que ça n'en apprenne pas plus que l'on sait déjà, mais plutôt que ça donne l'impression de ne jamais vraiment se poser et de juste "passer" sur son histoire. Comme s'il n'y avait pas de moments clés.
Perso j'aurai aimé un peu plus de lenteur sur certains passages.
19/02/2019 12:49:19
Mordechaye a écrit :Qu'est-ce que précisément ça dit sur le système politique américain qu'on ne savait pas déjà ?


Je sais pas trop ce qu'"on" signifie ici, mais évidemment on peut prendre l'approche ultra cynique de se dire qu'on savait déjà que c'était pourri, corrompu, et idéologiquement douteux, mais bon il est question de détails ici, pas de généralités.Message édité