Chu Yuan ne change pas sa formule, et c'est toujours aussi bon, une intrigue bien menée avec de nombreux rebondissements, des combats toujours aussi présent pour assurer un excellent rythme et on tient encore un excellent Wu Xia Pian.
Fort sympathique wu xia pian très moderne dans son approche des scènes de combat. On continue de sentir sur le genre un statisme et une lenteur propre aux chambaras et aux films japonais qui ont longtemps influencé la Shaw Brothers mais Chu Yuan dynamise les codes en faisant preuve d'une constante inventivité, notamment au niveau des armes des personnages.
C'est au niveau de l'histoire que ça pêche. Le pitch est faible, et au bout de cinq minutes, ça commence a partir dans tous les sens en complète roue libre, on va de twist en twist sans trop comprendre ce qui se passe tout en se contentant d'enjeux obscurs au possible qui servent, fondamentalement, de minces excuses pour que Ti Lung déboîte des types avec son sabre infernal.
Restent les grandes qualités esthétiques qu'on connait des films de Chu Yuan et la performance de Ti Lung qui, comme d'habitude, crève l’écran.
