Rusty James

Plusieurs scènes cultes, d/autres qui m/ont marqué personnellement. J/aurais apprécié qu/il soit un peu plus long pour ma part.

Un très bon Coppola en effet, photographie et mise en scène absolument sublime, c/est beau et touchant, j/ai vraiment beaucoup aimé. Et la BO est vraiment bonne également.

Le travail sur la photographie est impressionnant. Mais pourquoi avoir donner le titre de Rusty James alors que tout le film est axé uniquement sur le personnage de Rourke que ce soit visuellement ou même pour le son?

Je ne sais pas trop comment ça se passe les traductions de titre mais le titre d'origine Rumble fish est plus approprié en effet je trouve.

Un poil déçu quand meme , un tres bon film avec un sujet interessant .
Mais les personnages ne m'ont pas plus touché que ça , j'en suis ressortis sans réel émotions.
C'est peut etre la fatigue

Et puis j'aurai aimé voir un peu plus Mickey Rourke .

Ralala... Rourke avait quand même une sacré classe!

Fraichement revu et je l'aime toujours autant, photographie de dingue, Rourke plus charismatique que jamais, cette imagerie avec les décors urbains enfumés et puis cette histoire d'incompréhension/admiration entre frères. Je recommande vivement.

La musique de Stewart Copeland (du groupe Police) est franchement cool.

Inclination. Rusty James est dans la continuité thématique des Outsiders sauf que le lyrisme du premier passait surtout par de belles envolées poétiques dans le cadre d'un récit violent et réaliste. Rusty James est un pur rêve éveillé à l'onirisme proprement dément. Il y a déjà ce noir et blanc irréel, ces ruptures de tons dans la narration, ces projections fantasmagoriques et ce symbolisme. Le personnage de Mickey Rourke est enveloppé d'une aura mystique qui questionne jusqu'à son existence : n'est-il pas le fruit de l'inconscient de Rusty ? Comme un repère et un modèle pour pallier une possible absence parentale.

Et cette somptueuse nostalgie qui parfume le film d'effluves mélancoliques : Rusty James se souvient des guerres de gang dans une sorte de rêverie fascinée et lancinante, lui la petite frappe de la bande, celui qui sera toujours dans l'ombre des autres. Il n'est pas fait pour être leader, Rusty, donc il compense par l'admiration. Mais un jour, peut-être qu'il prendra son destin en main, peut-être qu'il sera l'égal de son frère, peut-être qu'il sera lui aussi la légende du quartier. En attendant, il espère (un peu) et il rêve (beaucoup).

Une petite claque.

Photo et BO somptueuses je l'ai vu juste après Tetro et je trouve que les deux films se ressemblent énormément. Notamment au niveau du sujet traité : un jeune frère qui cherche à comprendre l'influence de son grand frère sur lui et sa façon de voir le monde. Deux univers très différents mais dans les deux cas c'est touchant, presque poétique. Magnifique métaphore avec les poissons combattants

Le noir blanc moderner