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La Complainte du sentier
Satyajit Ray
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1955
Accattone
Pier Paolo Pasolini
Italie
1961
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Commentaires
Goldi
08/04/2013 22:59:10
J'ai pu trouver quelques screens bluray (youpiiii), seulement certains ont le logo du site blu-ray.com.
En attendant d'avoir mieux, je pense qu'on peut laisser ceux-là (si vous êtes d'accord).
Merci
VouMi
24/04/2014 02:35:45
Dire qu'il a plus de 50 ans ce film..
Très bon il a pas pris une ride!
Moriarty
24/04/2014 20:50:13
ENFIN ! Mon premier Pasolini.
Excellent sur la forme; la mise en scène est soignée, le noir et blanc éclatant et lumineux (j'ai apprécié mon rip bluray
)
Pour ce qui est du fond, ce film est une véritable plongée dans les bas quartiers de Rome, avec ses prostituées, ses macs, ses voleurs et ses violeurs qui ne sont que les produits fabriqués par cette Italie d'après-guerre qui semble encore martyrisée.
Très bon film, quelques longueurs mais aussi quelques scènes marquantes. Je suis impatient de m'attaquer au reste de sa filmo !
DayTripper
24/04/2014 20:56:04
Ah miiince, j'avais complètement oublié la séance!!
Moriarty
24/04/2014 20:57:54
Tu n'est probablement pas le seul
johnowen9
25/04/2014 14:22:12
Totalement en adéquation avec toi
Moriarty
Kino
25/04/2014 21:15:51
Pasolini est un taulier. Je l'adore, c'est l'un de mes cinéastes favoris. L'Evangile selon St Matthieu et Salo sont deux chefs d'oeuvre absolus parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma. Accattone est son premier film. Et une fois n'est pas coutume, son film ici m'a gonflé. Non pas que ce soit un désaveu de Pasolini cinéaste qui reste à mes yeux un des plus grands génies du siècle dernier, mais le style cinématographique est encore balbutiant, noyé dans un néoréalisme rigoureux. Qu'on se le dise, pour un premier film, c'est de grande tenue. Malheureusement, moi le néoréalisme, ça me fait un peu chier, ces italiens pauvres qui braillent dans les rues, mouais, ça ne m'intéresse pas tellement. Et autant dans Mamma Roma, on sent vraiment le style de Pasolini émerger de cette tradition néoréaliste, autant ici tout est encore trop dans cette mouvance de l'époque. Je trouve que c'est un Pasolini qui manque de pasolinisme en fait. Mais c'est normal, c'est un premier film. Tardif mais premier film quand même. Mais en l'état, le film me fait quand même bien chier, ne m'émeut qu'à de trop rares occasions et hormis le plaisir de retrouver Franco Citti, ne m'apporte pas grand chose ...
Rastignac
26/04/2014 15:33:39
Le lobby Noisetto-Sasoryste pro-ruskovs a encore frappé.
Au contraire moi j'ai adoré cet aspect de transition entre néoréalisme et ce qu'il sera amené à faire par la suite. Alors que le néoréalisme c'est souvent des gosses ou des vieux, là Pasolini construit son film sur cette jeunesse d'après-guerre qui ne veut pas se tuer à la tache et qui préfère crever de faim plutôt que de travailler. D'ailleurs cela m'a fait penser au film de Bolognini,
La notte brava
, même si dans ce dernier le sujet est traité avec plus de légèreté et le film ne comporte pas une fin aussi tragique.
Je ne pourrais pas juger par rapport aux films plus récents qu'il a fait puisque je ne les ai pas vu, m'enfin je trouve qu'il y a réellement des différences avec le néoréalisme au sens classique. Les mouvements de caméra sont beaucoup plus appuyés, j'ai eu l'impression qu'elle bougeait sans cesse, alors que dans les films néoréalistes d'autres réalisateurs (De Sica et Rossellini surtout) c'est beaucoup plus posé.
En tout cas moi j'ai vraiment aimé suivre ce personnage détestable mais aussi très humain (après tout, lorsqu'il revient voir son fils, il est maladroit mais réellement sincère). Ce que j'ai aimé dans ce film c'est que Pasolini ne le juge pas, il ne le présente pas sous une seule facette mais ne cherche pas non plus à le défendre en excusant ses actes. Ce que j'ai aussi apprécié c'est l'influence du groupe, du regard de l'autre. Quand Accattone saute du pont et veut réitérer la même chose alors qu'il ne marche même plus droit, ce n'est pas seulement une question d'argent mais aussi d'orgueil, de vanité. C'pareil, lorsque ses potes assis au café se moquent de lui rentrant du boulot, on le voit se contenir et finalement exploser, se résignant ainsi à revenir à son ancienne vie, où il pouvait se la couler douce tout en étant en quelque sorte le chef de la bande, lui qui est d'ailleurs "né pour être maquereau". Il aura essayé, se dit-il, mais n'est pas fait pour cette vie de travailleur. Il y a un côté fataliste très intéressant dans ce film je trouve, dès le début on devine que cela va mal se terminer, et en même temps on se demande comment il aurait pu en être autrement.
Un film-noir néoréaliste si je puis me permettre.
Garbage
01/03/2015 21:05:20
Kino
je suis absolument pas d'accord avec toi. Tu dis qu'il "manque de pasolinisme", à mon sens c'est peut-être au contraire qu'il y en a un peu trop... Que le film soit dans la mouvance néo-réaliste certes, mais toute la musique de Bach (et on en a, on en a), toute la symbolique, c'est juste totalement précurseur de l'Evangile selon St Mathieu. Et au contraire je mettrais à part Mama Roma qui lui s'éloigne de tout ça (et fait même un peu tâche entre les deux je trouve).
A mon sens le simple problème de ce film c'est que le scénario est assez limité, on montre un looser qui vraiment coltine tout pour qu'on le voit ainsi, puis on essaie de le sauver, puis ceci, puis cela... Ce genre de démarche m'exaspère un peu, et toute la symbolique tombe assez à plat, pour que celle-ci soit efficace généralement je préfère quand les héros sont plus mystérieux, disons l'association néo-réalisme (très terre à terre) / symbolique pasolinien (presque métaphysique parfois, très abstrait) parait par elle-même insolvable, je ne dis pas qu'il ne réussit pas, mais que les 2 côtés sont pas génialement remplis.
Malgré tout Pasolini reste Pasolini, juste cette fin quoi (le dernier plan j'entends), ou la musique, ou quelques scènes de discussion où la caméra recule sur le pavé, voilà Pasolini il n'a besoin d'un rien pour toucher au sublime ou tout remettre en question ; c'est juste dommage cette association qui n'aboutit pas au chef d'oeuvre (car ça aurait pu, franchement).
Mais comme premier film c'est logique, il s'inspire de ce qu'il y a eu avant en y mettant sa sauce, bon voilà...
Moriarty
01/03/2015 21:31:20
Je n'en crois pas mes yeux, je suis à 100% en accord avec un post de Fan !
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