La Légende de la sirène

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Commentaires
22/09/2020 09:15:32

Géniale Mari Shirato, je connaissais pas du tout.

09/05/2021 19:34:06

C'était très chouette !


Un peu curieux comme choix de titre mais en fin de compte c'est cet aspect là qui est le plus réussi.

Disons que c'est une réalisation pluri-genres mais tout n'est pas forcément en accord. J'ai par exemple beaucoup aimé le début axé sur le mode de vie de pécheurs d'ormeaux dont le projet de construction d'un centre de loisir aquatique périclite à petit feu leur activité.

Ce qui est particulièrement charmant ce sont les quelques scènes de plongés sous-marines, c'est plein de grâce, de sensualité, on croirait voir une nymphe nager dans cette eau couleur aigue-marine sous la composition très pure de Toshiyuki Honda, ce sont d'incroyables séances de flottement aquatiques, quelques années plus tard Sogo Ishii réalisera l'éthérée August in The Water qui lui hypnotisera de ses figures aériennes au dessus de la surface.


Ensuite ça se gatte un légèrement, j'ai moins apprécié l'exile de l'héroïne sur cette petite île parait-il essentiellement de femmes.

On a droit à notre lot de baise explicite (foufoune floutée!) et de second couteau un peu con (qui va te déballer tous les plans de son vilain patron gratuitement! ). Là on se retrouve plutôt dans du bon vieux Pinky, d'ailleurs 📢Waho on peut pas appeler ça un Pinky Violence ? Il manque quelque chose pour qu'il rentre dans cette catégorie ?

Rajoutons une petite couche écolo avec ces vilains Yakuza en col blanc qui ont des projets encore plus terribles qu'un simple parc aquatique!


Mais comme je disais là où ce Ningyo densetsu est très intéressant c'est dans sa dimension mythologique, c'est baigné dans divers rites bouddhistes, une vieille légende accompagne le jour de congé des pécheurs, la statue d'un bouddha est à moitié ensevelie dans le sable et puis une chouette critique sur SC met le doigt sur une interprétation du mythe shintoiste de Izanagi et Izanami avec la lance, le pont etc... je n'y avais pas du tout pensé et c'est bien vu en effet.

Le massacre final, improbable et hystérique est plutôt jouissif, Mari Shirato s'y met corps et âme!


La dernière plongée m'a particulièrement plu par son montage, le récit entre définitivement dans le fantastique avec cette ultime remontée à la surface sans que ça ne paraisse trop brusque, il y a une belle gestion de la lumière dans l'eau à ce moment là.


Le gros point positif c'est que j'ai pu réévaluer August in the Water en conséquence en revisionnant quelques scènes.

Message édité
10/05/2021 10:16:17

Pinky violence c'est plus des films d'exploitation, plus particulièrement de la Toei dans les années 70. Là malgré quelques scènes qui vont vers le genre on est plus sur un "vrai" film.