Portraitiste singulière ( et concernée par la, les singularités cinématographiques d'une certaine manière de voir, de comprendre et d'appréhender le Monde ) Marie Losier accouche à la fin des années 2000 de ce magnifique court métrage hors-normes joliment nommé DreaMinimalist, fébrile hommage à l'artiste underground Tony Conrad principalement connu pour être l'auteur du chef d'oeuvre déflagrateur The Flicker, objet filmique sidérant doublé d'un monument du Cinéma structurel. Poème intime et intimiste mettant un point d'honneur à transmettre la folie douce de l'artiste sus-cité DreaMinimalist nous plonge au plus près des gestes saugrenus d'un musicien et performer indubitablement unique en son genre ; d'abord piètre violoniste tâtonnant et cherchant à hue et à dia son expression créatrice puis ami de profession d'un certain nombre d'homologues de la scène new-yorkaise de la fin des années 1960 Tony Schmaltz Conrad transparaît rapidement comme un véritable expérimentateur, au diapason du montage ultra-cacophonique de Marie Losier épousant à merveille les aspérités de son Sujet car empruntant aussi bien aux premiers trucs de Georges Méliès qu'aux accoups frénétiques d'un Michael Snow en passant par ceux des premières réalisations du grand Nobuhiko Obayashi...
Joycien en diable, libre et désarçonnant mais passionnant à regarder ledit film se doit d'être vu pour mieux endurcir notre gymnastique visuelle, se faisant le portrait d'un créateur lui-même objet de création, au gré d'une approche aussi amicale que forcément fusionnelle. Amusant et troublant dans le même mouvement d'agitation cocasse entièrement vouée à l'étrangeté de ses images DreaMinimalist est littéralement le rêve d'un idiot, au sens dostoïevskien du terme : une manière inédite de s'émerveiller des plus petites choses ou des plus insignifiantes, sublimée par une technique tour à tour rudimentaire et surannée au charme incontestable. Superbe.
Portraitiste singulière ( et concernée par la, les singularités cinématographiques d'une certaine manière de voir, de comprendre et d'appréhender le Monde ) Marie Losier accouche à la fin des années 2000 de ce magnifique court métrage hors-normes joliment nommé DreaMinimalist, fébrile hommage à l'artiste underground Tony Conrad principalement connu pour être l'auteur du chef d'oeuvre déflagrateur The Flicker, objet filmique sidérant doublé d'un monument du Cinéma structurel. Poème intime et intimiste mettant un point d'honneur à transmettre la folie douce de l'artiste sus-cité DreaMinimalist nous plonge au plus près des gestes saugrenus d'un musicien et performer indubitablement unique en son genre ; d'abord piètre violoniste tâtonnant et cherchant à hue et à dia son expression créatrice puis ami de profession d'un certain nombre d'homologues de la scène new-yorkaise de la fin des années 1960 Tony Schmaltz Conrad transparaît rapidement comme un véritable expérimentateur, au diapason du montage ultra-cacophonique de Marie Losier épousant à merveille les aspérités de son Sujet car empruntant aussi bien aux premiers trucs de Georges Méliès qu'aux accoups frénétiques d'un Michael Snow en passant par ceux des premières réalisations du grand Nobuhiko Obayashi...
Joycien en diable, libre et désarçonnant mais passionnant à regarder ledit film se doit d'être vu pour mieux endurcir notre gymnastique visuelle, se faisant le portrait d'un créateur lui-même objet de création, au gré d'une approche aussi amicale que forcément fusionnelle. Amusant et troublant dans le même mouvement d'agitation cocasse entièrement vouée à l'étrangeté de ses images DreaMinimalist est littéralement le rêve d'un idiot, au sens dostoïevskien du terme : une manière inédite de s'émerveiller des plus petites choses ou des plus insignifiantes, sublimée par une technique tour à tour rudimentaire et surannée au charme incontestable. Superbe.