- Il fait seulement 45 minutes (allez quoi !)
- C'est la première collaboration entre Hideko Takamine et Mikio Naruse, ils tourneront ensemble beaucoup de très grands films par la suite.
- Hideko est toute jeune ! Et plein d'entrain. C'est beau de voir une immense actrice éclore comme ça
- Le film est à l'image de l'actrice : jeune, insouciant, naïf... et joyeux. On est vraiment très loin du pessimisme et de la fatalité ambiante des chefs d'oeuvre de Naruse
- Du coup ça peut être une bonne introduction à son cinéma. Si vous ne savez pas trop où donner de la tête face à la masse de films qu'il a réalisé et avez peur d'attaquer quelque chose de trop gros tout de suite, alors ce film est parfait pour commencer.
- Ça me ferait plaisir !
Ca fait très longtemps que je n'avais pas regardé un film japonais voix basse, genre ultra-réaliste que je connais d'ailleurs très mal si ce n'est les trois Ozu que j'ai vu. Alors ici, au programme, on a une histoire simplissime mais avec en prime le sourire de la pétillante Hideko Takamine que je découvrais ici. J'ai trouvé ça gentillet avec une bonne humeur (un peu) communicative.
Mais je vais être honnête, je me suis emmerdé ferme. D'ailleurs, petite parenthèse, c'est assez marrant que certains parlent de réalisme, de naturalisme pour la Vie d'Adèle. Parce que le film a une vraie progression narrative, est très (trop ?) bouclé dans sa construction. Alors que là, on est au-delà du réalisme. Le film ne parle de rien (ce n'est pas péjoratif), et ce manque d'enjeux m'a un peu gonflé. Après, je respecte totalement le choix de Naruse d'autant que son film transpire la fraîcheur et la sincérité.
Mais bon, sa démarche me laisse sur le carreau, je ne me rattache qu'à certaines jolies séquences ...
