Fortement déçu, d'une part parce que ça prend trop des airs de bouquin illustré, tant les répliques font beaucoup trop "écrites", sortent tout droit du script, tant les personnages et les relations sont posées sans ménagement (dialogues informatifs qui ne cèdent pas assez à l'émotion, etc).
Et d'autre part, c'est une histoire beaucoup trop dictée parfois, les décisions des personnages devenant trop imposées, leur comportement devenant trop calculés. Douglas Sirk arrive d'habitude à en faire une force dans ses films, sauf qu'ici, on a vraiment des questions de crédibilité. Entre autre, le journaliste convaincant Laverne de partir, à la fin. Ou la mort qui rit de leur baiser, c'est plus littéraire que cinématographique ce passage, comment c'est imposé, et c'est dommage...
Après, on a droit comme toujours à des moments de beautés, des séquences d'avion scotchantes, des situations rafraîchissantes.
Et on a un personnage dont le sort a de quoi charmer Fassbinder, on sent que c'est un modèle pour le cinéma de ce dernier. Passage magnifique franchement.
Et d'autre part, c'est une histoire beaucoup trop dictée parfois, les décisions des personnages devenant trop imposées, leur comportement devenant trop calculés. Douglas Sirk arrive d'habitude à en faire une force dans ses films, sauf qu'ici, on a vraiment des questions de crédibilité. Entre autre, le journaliste convaincant Laverne de partir, à la fin. Ou la mort qui rit de leur baiser, c'est plus littéraire que cinématographique ce passage, comment c'est imposé, et c'est dommage...
Après, on a droit comme toujours à des moments de beautés, des séquences d'avion scotchantes, des situations rafraîchissantes.
Et on a un personnage dont le sort a de quoi charmer Fassbinder, on sent que c'est un modèle pour le cinéma de ce dernier. Passage magnifique franchement.