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In the Mood for Love
Wong Kar-Wai
-
2000
Le Repas
Mikio Naruse
Japon
1951
1h37
Meshi
Bookmarker
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IMDb
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Ø
Ma note
Ø
Guides
7.89
Moyenne
28
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Commentaires
Waho
30/08/2013 00:00:59
J'ai bien fait de revoir ce film, la dernière fois tout était déjà là mais il m'avait manqué l'implication émotionnelle. Et cette fois-ci c'est passé tout seul, comme une évidence !
belenos
06/06/2014 01:54:21
DayTripper
23/10/2014 23:37:09
Que c'est simple et beau!
Kino
31/12/2014 00:46:59
Mouais, y a de jolies choses mais j'ai pas été archi convaincu au final, je trouve ça un peu fade, et je trouve que, contrairement à un Ozu par exemple, tout est très surligné et les images parlent moins que les dialogues.
Par contre, je l'ai vu avec mon frangin et il a adoré, étonnant.
belenos
01/01/2015 02:06:15
J'avais trouvé au contraire cette histoire de couple très juste.
L'amour face au quotidien, au temps qui passe. Histoire très touchante que l'on peu différencier d'un film d'Ozu de mon point point de vue.
En effet il me semble qu'Ozu traite le couple comme un rouage indéboulonnable de la famille que comme l'affrontement de deux personnalités antagonistes comme c'est le cas dans ce film.
C'est une affirmation forcément sujette à caution car j'ai vu les films d'Ozu qui m'inspirent cette remarque il y a fort longtemps déjà! Et la mémoire me joue déjà des tours! Mais c'est une différenciation que je trouve importante. Non pour moi ce film n'est pas qu'un simple "sous-Ozu". Naruse y développe un style qui lui est totalement propre.
Si on rajoute à cela la nostalgie que j'entretien pour la ville d'Osaka et de son château que j'ai pu reconnaître lors de quelques plans, je peux affirmer que j'ai passé un excellent moment devant ce film
Ein
30/04/2022 14:11:01
Avis
"Mes attentes et mes rêves de jeune mariée, où sont-ils passés ? Mon mari est attablé.
J'apporte la soupière. Hier, aujourd'hui et demain...
Je vis les mêmes matins et les mêmes soirs 365 jours par an."
Pas de Hideko Takamine dans ce "Meshi" mais avec Setsuko Hara on gagne bien au change et quand en plus ce délicat film est ponctué à plusieurs reprises des paisibles paroles non dénuées de tristesse de la jeune femme qui s'exprime en voix off il n'en faut pas plus pour que je craque
Meshi c'est le portrait simple, infiniment subtile, doux et à la fois fatalise de la condition d'une femme japonaise de classe moyenne au sein d'un couple qui bas de l'aile.
Des quelques Mikio Naruse que j'ai vus c'est peut-être celui qui se rapproche le plus du cinéma d'Ozu, enfin il développe en tout cas un point qui était abordé dans
Printemps Tardif
avec l'amie de Noriko qui avait divorcé d'un mariage "d'amour", ici Setsuko Hara est confronté à la passivité d'un époux et ses désirs de jeunesse qui se sont évaporés quand bien même c'était un mariage "d'amour" là aussi.
Je pensais que ces films sur la famille où un élément "nuisible" interférait avec la relative tranquillité du foyer pour mettre en exergue sa fragilité et proposer un tableau d'une profonde justesse sur le concept du Giri (le devoir dans toutes les strates de la société japonaise, ici les sacrifices d'une épouse pour son mari) était un outil scénaristique propre au cinéma japonais contemporain, bah Mikio Naruse le faisait déjà en 1951 !
Un film simple, profond, d'une grande lucidité sur les rapports humains et notamment entre mari et femme, la fin parachève son étude à la Naruse, le constat est lumineux pour le couple mais est immensément amère pour la femme.
Très très grande oeuvre.
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