Je le remets en une seule fiche: C'est un unique film. Je ne l'ai vu séparé en trois nul part, que ce soit sur internet ou autre. C'est un seul film en 3 parties, comme marqué sur l'affiche: [lien]http://static.rateyourmusic.com/lk/f/F/2103d0df5889a7a20be4a23fec2e9180/1046641.jpg[/lien]. J'ai le dvd avec moi, les trois parties sont réunies dans un même emballage. Le film est sorti tel quel au ciné d'après allociné, dans sa version de 9 heures.
Malgré la motivation que j'avais ce matin pour voire les 9h aujourd'hui, "Rouille" ma parus bien long. J'ai lu que "Chacune des trois parties peut se voir indépendamment, car elles correspondent à la même histoire, mais vue d'un point différent." pour ceux qui long vue y'a t'il un réel intérêt à le voire en une journée?
Bof non tu peux l'étaler sur plusieurs jours (c'est ce que j'ai fait), faut juste rester dans l'esprit du truc quoi. Mais si t'as pas trop aimé Rouille bonne chance pour la suite...
Vestiges au même titre que "Rouille" fut vraiment long sur la fin, complémentaire à la première partie Vestiges marche vraiment indépendamment de cette dernière et c'est sans doute la force de ce docu que je ne pourrais vraiment pas finir si les trois partie n'avait été que d'un seul et même point de vue.
Oui l'intelligence c'est de prendre 3 points de vue différents autour d'un même lieu ; finalement t'as aimé alors (alors que vu tes commentaires je pensais l'inverse ), ça fait plaisir !
Ce documentaire a une portée monumentale.
Le hic c'est que la durée (9H) bien que nécessaire crée parfois quelques longueurs, quelques décrochages pour le spectateur.
J'avoue que la partie Vestiges m'a un peu lassée.
La partie rouille est de loin la plus centrale.
Mais quelle oeuvre! Quand dans les cahiers du cinéma ils soulignent que "ce film ouvrait de façon radicale une nouvelle ère du cinéma" je pense qu'ils sont dans le vrai.
C'est un film sur un environnement industriel titanesque et sur les gestes humbles qui s'y accordent.
Qu'adviendra t' il de ces gestes, de ces hommes, de ces petites communautés, de ces habitudes quotidiennes bien minuscules en comparaison quand ces usines, géantes d'aciers et de briques seront hors d'usages?
C'est une question à laquelle le film ne répond que très partiellement.
Et il faut bien 9 heures pour ressentir toute la tragédie propre à ce lieu et au temps qui le rouille.
