Tout un programme ce Confession of Murder. Comme l'a très bien souligné skymen dans sa critique, on pense énormément au Public Enemy de Kang Woo-Suk, monument de virtuosité toute coréenne. On y pense non pas seulement pour la confrontation très similaire entre flic vénère et assassin roublard, mais aussi parce que, comme le film de Woo-Suk, Confession of Murder est un véritable pot-pourri d'idées et de genres. On est sans arrêt entre la farce et le mélodrame. Aussi, la brutalité morale du film, les enjeux vengeresques graves, les piques tragiques du récit sont-ils tempérés par une bonne grosse dose d'humour noir bien piquant et qui fait plaisir quand on connait la sale tendance du polar coréen à jouer à l'excès la carte du premier degré.
Et le film suit cette structure changeante, une poursuite digne d'un actioner de John Woo suivant un flashback intimiste et émotionnel, l'horreur laissant fréquemment la place à l'humour et vice-versa.
Le film n'est peut-être pas aussi remarquable que Public Enemy, qui était encore plus fou, dérangé et jusqu'au-boutiste. Et il souffre d'une mise en scène trop cut et trop tape-à-l'oeil.
Mais sinon, belle découverte, assez jouissif dans son genre.
Un polar coréen génial de plus! Un gros mélange des genres entre action pure, revenge movie burlesque, mélodrame (la fin est particulièrement poignante)... La représentation des médias est un peu borderline dans la satire, mais tout le reste fonctionne à merveille. Les acteurs sont parfaits, certaines scènes à couper le souffle (je ne suis pas amateur des courses-poursuites mais là, j'ai adoré, surtout celle de l'ambulance), les twists tout à fait vraisemblables. On ne boude pas son plaisir.
Excellent film, j'ai beaucoup apprécié le fond du film, et la forme m'a beaucoup plus. Même si je rejoins la critique pour le début qui m'a fait penser à un vieux nanar, bien que je pense que c'est surtout présent pour créer une différenciation d'époque.
Et pour le serpent + arbalète, là, j'ai aucune explication..
Et le film suit cette structure changeante, une poursuite digne d'un actioner de John Woo suivant un flashback intimiste et émotionnel, l'horreur laissant fréquemment la place à l'humour et vice-versa.
Le film n'est peut-être pas aussi remarquable que Public Enemy, qui était encore plus fou, dérangé et jusqu'au-boutiste. Et il souffre d'une mise en scène trop cut et trop tape-à-l'oeil.
Mais sinon, belle découverte, assez jouissif dans son genre.