Le genre de film à regarder pour percer au mieux la personnalité de Fuller : c'est du cinéma enragé, j'aime ça. On a toujours ce rapport très autobiographique sur la guerre, criant de vrai et dont le caractère "sans détour" fait avoir au film une grande modernité par rapport à ses confrères classiques.
Le discours est quelque part ambigüe mais finalement c'est plaisant : la situation est tellement complexe dans cette Allemagne post-guerre qu'on ne sait plus quoi penser tant on oscille entre l'espoir et "tous les boches sont des nazis". Les mots sont forts et dépassent souvent la pensée, de la manière la plus sincère possible. "Vous libérer ? Nous ne sommes pas venu vous libérer, mais vous conquérir, ne l'oubliez jamais" lancé par le héros m'a marqué. C'est vraiment un film qui marque, c'est le mot, à coup de "Verboten" répétés et écrits partout dans l'histoire.
C'est efficace de bout en bout, aucune perte de rythme, le montage est intelligemment agencé pour compenser les faibles moyens du film (dernière production de la RKO), avec notamment des images d'archive qui confère encore plus au métrage le caractère authentique, notamment sur le passage de Nuremberg. Cet apparent cache-misère est finalement d'autant plus remarquable et important quand on sait que Fuller a notamment filmé la libération des camps, ce qui rend l'ensemble d'autant plus puissant et sincère.
Le discours est quelque part ambigüe mais finalement c'est plaisant : la situation est tellement complexe dans cette Allemagne post-guerre qu'on ne sait plus quoi penser tant on oscille entre l'espoir et "tous les boches sont des nazis". Les mots sont forts et dépassent souvent la pensée, de la manière la plus sincère possible. "Vous libérer ? Nous ne sommes pas venu vous libérer, mais vous conquérir, ne l'oubliez jamais" lancé par le héros m'a marqué. C'est vraiment un film qui marque, c'est le mot, à coup de "Verboten" répétés et écrits partout dans l'histoire.
C'est efficace de bout en bout, aucune perte de rythme, le montage est intelligemment agencé pour compenser les faibles moyens du film (dernière production de la RKO), avec notamment des images d'archive qui confère encore plus au métrage le caractère authentique, notamment sur le passage de Nuremberg. Cet apparent cache-misère est finalement d'autant plus remarquable et important quand on sait que Fuller a notamment filmé la libération des camps, ce qui rend l'ensemble d'autant plus puissant et sincère.