Génial ! Dassin nous plonge dans les bas fonds d'une ville noire, où les personnages sont constamment au bord de l'épuisement. Le héros n'est qu'une âme en peine, faite de jeu d'ombre et d'un peu de lumière, dont l'objectif principal devient de plus en plus flou à mesure qu'il s'enfonce dans la noirceur d'un milieu sans merci. La seule épaule sur laquelle il peut s'appuyer, c'est celle d'une prostituée, qui l'accueille chez elle pour le sauver (ou alors pour le voler). Et tous ces personnages défaits gravitent autour d'une histoire de trafic de pommes, si c'est pas merveilleux.
Dassin prouve encore qu'il est un grand réalisateur, qui donne sa vision du film noir, qu'il travaille film après film. La fin, tournée sans son autorisation, jure beaucoup avec le reste d'ailleurs.
Dassin prouve encore qu'il est un grand réalisateur, qui donne sa vision du film noir, qu'il travaille film après film. La fin, tournée sans son autorisation, jure beaucoup avec le reste d'ailleurs.