Le Génie du mal

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Commentaires
10/02/2015 18:03:46
Je suis bien rarement déçu avec Richard Fleischer et ça n'est pas avec Le Génie du Mal (quelle traduction idiote, franchement...) que je le serai. Le côté "crime parfait commis par deux ados" m'a fait de loin penser au moyen Calculs Meurtriers de Barbet Schroeder. On se rend tout de même compte ici de la qualité largement supérieure de l'écriture, et de l'audace finalement très moderne du film. Efficace et concis, le film de Fleischer aborde implicitement un mal qui naît aux États-Unis, sans trop en dire, sans trop en faire. Cerise sur le gâteau : la présence d'Orson Welles au casting. Point besoin d'en dire plus.
10/02/2015 18:13:41
@Lt-Schaffer Moi, ça m'a fait penser à La Corde pour le côté 'deux jeunes qui essaient de prouver leur intellect supérieur en commettant le crime parfait' :ok:

Je te rejoins sur l'écriture et les acteurs qui sont excellents; et puis Orson Welles arrive et ça tourne au film de procès (j'adore ça) avec un plaidoyer mémorable.

J'espère que d'autres vont te suivre; le film mérite d'être vu par beaucoup.
10/02/2015 18:54:35
Je dois vraiment revoir La Corde, j'en ai peu de souvenirs en fait !
11/02/2015 13:21:30
Et sinon, moi j'aime bien la traduction du titre (même si elle ne s'avérait pas vraiment nécessaire). J'aime bien cette idée de la personnification du Mal.
11/02/2015 13:34:08
Ce que je regrette, c'est que l'émotion soit complètement absente ici, contrairement à d'autres films du même genre comme L'Étrangleur de Boston, également réalisé par Fleischer.

Dans La Corde ce n'est pas vraiment une question de supériorité intellectuelle, c'est plutôt pour prouver la théorie du professeur incarné par James Stewart, comme quoi des existences humaines seraient inutiles et donc, devraient être supprimées.
11/02/2015 14:47:42
Je suis pas trop d'accord. Les (com)pulsions et émotions du personnage de Stockwell sont vraiment bien mises en scène je trouve.

Pour ce qui est de l'absence d'émotion, je trouve que ça a d'autant plus d'impact sur le spectateur. Il y a quelque chose de fascinant dans la froideur affichée par ces deux personnages.