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Commentaires
03/02/2013 22:06:30
Il faudrait faire un détail "finance".
03/02/2013 23:04:12
Lepro a déjà fait la vanne je crois, mais je ne saurais pas retrouver son message :noel:
03/02/2013 23:19:40
regardant bcp sur youtube les conférences de chouard, fekete, drac, jovanovic(et ses livres) et myret zaki, je me suis toujours demandé si un film sur un tel sujet diffusé au cinéma allait vraiment loin dans l'analyse ou si ce n'était pas une sorte de critique "intégrée" au système, bref faudra que je le vois
04/02/2013 12:25:47
je me suis toujours demandé si un film sur un tel sujet diffusé au cinéma allait vraiment loin dans l'analyse ou si ce n'était pas une sorte de critique "intégrée" au système, bref faudra que je le vois
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Ce film va aussi loin dans l'analyse que les gens cités,(je ne connais pas fekete).

Il dénonce et met en exergue les collusions entre les milieux financiers et politiques et les conséquences d'une telle collusion.

Le problème, comme les auteurs cités, est que le réalisateur ne se questionne par sur le fondement, sur la racine. Le capital n'est pas péjoratif, il peut être désastreux ou bienfaiteur, tout dépend de notre utilisation.

Parce que les Drac, Jovanovic et Zaki font certes un travail intéressant et intelligent, mais jamais, ils n'interrogent notre rapport à l'argent et au capital ; pourquoi ? Parce que notre milieu, pas seulement occidental, ne base plus son progrès ou plutôt son avancement en fonction du spirituel et du divin. Bien sûr qu'après ce film, une vidéo de David Duke ou de Jovanovic, on veut que les choses changent ; mais à quoi bon si mon interaction sociétale se définit avec le capital pour finalité, je précise finalité, car le capital est quelque chose de sain et de nécessaire, le tout est savoir pourquoi et pour qui nous accumulons ou souhaitons accumuler.

Alors pour répondre à ta question Bardamu, oui ce film est une critique intégrée tout comme le sont Etienne Chouard, Michel Drac, Pierre Jovanovic, Myret Zaki ; les gens qui s'activent à détruire le divin et la spiritualité savent qu'un tel film ou une telle conférence ne résoudront pas ce quoi doit l'être. Et cela sert même d'alibi.
04/02/2013 16:37:53
walden ou la vie dans les bois là est la solution, (et je ne suis pas ironique)
04/02/2013 19:17:34
Walden c'est avant tout une expérience, c'est loin d'être une solution...
06/12/2013 08:55:06
Je rejoins la critique d'Apowerful concernant ce documentaire. Un très bon résumé sur les fondements de la crise financière américaine et sur la dérive totale du monde financier et sa nature parasitaire.
On regrette cependant que le réalisateur ne se questionne pas sur les fondements de cette dérive. La crise d?mocratique , la perte du sentiment collectif, la névrose des individus pour l'argent et le matériel comme le montre cette enthousiasme planétaire pour les jeux d'argents.
Et pour cause ce film s'adresse à la grande masse, les 99% qui perdent syst?matiquement mais n'en sont pas moins coupables d'inlassablement vouloir gagner au même jeu. En aucun cas il n'envisage la possibilité d'une alternative.
Alors on insiste sur un seul effet, aussi abject soit-il, par complaisance et un peu par populisme. Au prix de prendre quelques positions assez douteuses.
Ainsi le malheur des ouvriers chinois est que les salauds de la finance aient crée une crise qui baisse la demande des pays occidentaux dans leurs usines. Surtout pas qu'ils aient été forcés à s'exiler de leurs campagnes, de leurs familles, de leurs traditions pour rejoindre une masse exploitable et précaire qui fabrique de la merde pour équiper à moindre coût les maisons des gentils américains. Mais bon remettre en cause le libre-échange non! Faudrait pas pousser le bouchon trop loin...
Et puis au merveilleux pays de l'Union Européenne tous ces problèmes ont été réglés, DSK et Lagarde sont des saints. Le film aurait été tourné deux ans plus tard qu'il nous aurait fait passer Moscovici pour Jésus, l'homme qui divise les banques! Enfin pas de panique, ça, arte s'en est chargé.

Donc bon au final un film qui traite bien sur ce dont il a à traiter: les dérives de la finance et la perméabilité des élites politiques et intellectuelles avec ce monde.
Cependant il reste ce qu'il est: trop Americano-centré pour se défaire de ses propres carcans idéologiques. Et ils sont bien serrés ces carcans.