Bounce Ko Gals

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Commentaires
21/08/2013 00:44:57
Ah, c'est dans ce film là que Koji Yakusho chante l'Internationale ! J'ai cherché pendant des années d'où venait le souvenir de cette scène.
22/09/2013 19:48:11
Dans mes souvenirs j'ai préféré Love & Pop qui aborde le même thème, pourtant un peu plus long.

Là je sais pas, j'ai trouvé ça très long, et ça manquait un peu d'énergie, en moyen métrage je trouve que ce serait beaucoup mieux passé, et il y a quelques dialogues de trop, un peu moraux sur les bords.

Enfin voilà, les 3 filles sont supers attachantes, la mise en scène documentaires est sympa même si je n'ai pas accroché à toute les idées du réalisateurs (les plans de travers je suis pas fan du tout) et la musique, je dois absolument trouver la soundtrack.

Enfin la mise en scène très très actives de Anno aidait beaucoup, et il allé un peu plus loin dans son sujet tout en étant assez subtile (le fameux train).
22/09/2013 19:52:30
Les deux films sont cependant très complémentaires!
05/11/2013 11:25:02
Avec le recul c'est très bon.
21/03/2021 20:18:10
Avis

Dans mes souvenirs je disais beaucoup de bêtises ! Moyen métrage non mais sans déconner...

C'est marrant que ça soit sortie à une année de différence avec Love & Pop, c'est à se demander si les deux réalisateurs s'étaient mis d'accord en amont pour réaliser deux films différents sur le roman de Ryu Murakami, parce que les points communs sont nombreux quad même :
-Unité de temps et de lieu
-Un groupe d'amies adolescentes
-La thématique principale bien entendu avec ce phénomène de "l'enjo kōsai" où de jeunes filles, via tout un réseau téléphonique, se voient donner des rendez-vous par des hommes bien plus âgés pour leur servir d'accompagnatrice (pour aller bouffer, discuter, chanter au karaoké...etc) ou se livrer aussi à des prestations sexuelles. Là où Love & Pop finalement s'arrête au système du "téléphone rose" et ne montre que la partie émergée (service d'accompagnement) même si ça bascule dans des rencontres très tordues, Masato Harada lui décide de s'enfoncer dans l'engrenage du réseau en y dévoilant les services les plus morbides : Vente de culotte récemment portée entre autre.
-De l'errance urbaine dans un Shibuya filmé sous toutes ses coutures, le parcours des jeunes filles débute en début d'après midi, s'enfonce dans les abysses de la nuit et se terminera au petit matin.
-L'une des filles à un objectif bien précis dans son désire de gagner de l'argent rapidement, ici partir pour New York.

Ce film m'a tellement remué que je ne sais même pas par ou commencer et quoi dire surtout...

J'ai beaucoup aimé cette dépravation tokyoïte où la majorité des hommes rencontrés sont de gros détraqués, ça m'a rappelé Blow The Night sortie 14 années plus tôt, si ce n'est qu'ici le film de Masato Harada se distingue par cette indéfectible amitié qui se construit dans le peu de temps qu'à Lisa pour récolter de l'argent et prendre son avion. C'est dans cette relation construite sur le moment que ce Bounce Ko Gals ne peut se contenter qu'être un état des lieux froid et cynique (je pense que je n'aurais pas accroché si c'était dans le même ton que le film sus-cité). J'ai adoré que cette sororité se fasse à l'allure de l'errance du personnage de Lisa, ça se fera au gré des situations et elles bénéficient d'une bonne écriture en plus de ça, même si Raku se distingue surtout par sa peur des lignes droites.

Masato Harada est souvent très dur et ne fait pas dans la dentelle, en frôlant peut-être parfois avec la caricature : Cet homme politique et les chiottes, quand on connaît un peu le cinéaste ça ne surprend pas mais on sent bien qu'il a une profonde aversion pour ces hommes là.
Le film n'est pas non plus aussi manichéen que ça, loin de là même, la plupart des filles savent dans quoi elles s'embarquent et tirent bien parti de la demande des hommes, la désinvolture avec laquelle la jeune fille fait face concernant son avortement est malheureuse...
Sans doute que certains hommes sont bien à plaindre aussi, j'ai du mal à comprendre ce désire d'aller vers des filles aussi jeunes (même simplement pour faire du karaoké) mais il y a une problématique bien plus profonde que ça.
De même que la gérante du magasin de culotte ou le Yakuza (le génial Koji Yakusho) ne sont pas des êtres dénués de moralité ou de sensibilité, la scène à l'hôpital est vraiment émouvante d'ailleurs.

Comme je le disais en début de commentaire, c'est une aventure urbaine qui se déroule en l'espace de 24h, la mise en scène de Masato Harada s'accommode au temps et au lieu pour ensuite s'adapter à la relation évolutive des trois jeunes filles.
Capable de filmer de manière authentique le travail de jeunes hommes au carrefour de Shibuya, qui tentent de vendre leur pilules amincissantes, la caméra se situe de l'autre côté de la foule, les personnages sont noyés dans le flux urbain. De même que les discussions entres jeunes filles sont aussi inaudibles (elles parlent toutes en même temps) que triviales.
Et puis il se passe quelque chose quand le nuit recouvre la ville, l'espace est différent, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un univers parallèle, les filles sont toujours noyées par cette urbanisme anarchique, mais cette fois ci c'est les installations censées apportés lumière et chaleur qui les submergent : Cette scène magnifique où la caméra se focus d'abord sur des cônes de signalisation et se dirige ensuite vers les deux (nouvelles) amies de l'autre côté de la route, au ralenti, pendant que les voitures passent au travers ça a quelque chose de vraiment onirique.

Je commence à cogiter pour la suite et ça c'est pas bon donc je vais arrêter là.
A mes yeux c'est le plus grand film du cinéaste, Masato Harada a sans doute les yeux plus gros que le ventre puisqu'il veut parler de beaucoup de choses, on voit que beaucoup de sujets lui tiennent à cœur (J'aurais aimé en voir plus d'avantage sur le métier de Oshima qui se voit concurrencer par l'Enjo Kosai justement) mais ça a été pour moi une jolie claque que je n'espérais pas avoir avec ce film là.

Un dernier mot sur la musique de Masahiro Kawasaki qui sublime cette fin, lors d'une nouvelle et dernière matinée où les trois copines sont conviées à rejoindre une dernière destination avant le départ.

Un immense film :snif: mais vraiment.
27/03/2021 16:23:41

Je suis moins enthousiaste sur celui-là, de la même manière que pour Inugami :-(


Ca témoigne d'une énergie dans les foules, les discussions et cette errance mise en scène avec des plans très resserrés pour sentir l'accumulation de chose (là où Love and Pop se concentrait surtout sur des plans à grand angles pour exprimer ça). Mais j'ai un peu senti que les personnages adultes étaient mieux rendus que les adolescentes. Il me manque un petit truc d'essentiel difficile à définir pour éviter de sentir que ce sont des actrices qui jouent leur personnage le temps du film. 


Quelque part, j'ai trouvé que ces déplacements dans la ville manquaient de naturel. Ca vient aussi du fait que si l'on voit énormément de foule, je suis un peu gêné par le faible nombre de personnages secondaires, du moins en caractérisation. Ca donne parfois l'impression d'un film à la construction un peu transparente.

Comme tu le dis à la fin, Masato Harada s'est un peu laissé dépasser par ses ambitions parce qu'il veut trop représenter une ville de personnages alors qu'il n'y en a pas beaucoup dans le film.


Ce qui fait que par exemple la séquence de poursuite des papiers "Lisa" est poétique, mais ça se repose beaucoup sur un décalage volontaire avec le réalisme d'une ville bondée vivante... Or ce réalisme est assez bancal dans le film, je trouve, avec le faible nombre de caractérisation de personnages. (ce qui rend la séquence un peu trop surfaite, le décalage entre la fantaisie et le réalisme ne marchant plus). De même la scène de danse de Luku est trop théâtrale et s'intègre très mal dans l'univers du film, malgré la volonté d'une errance nocturne un peu délirée.


A trop représenter la foule et l'accumulation de lycéennes, je trouve que Masato Harada ne réussit pas à immortaliser des témoignages de comportements humains. Quelques fois même, j'ai pensé qu'il faisait mimer à ses actrices des réactions.

Un peu frustrant.


Par contre, y a des choix très audacieux de narration qui redynamise tout ça, entre la séquence du grand-père, les plans en zigzag sur les filles qui permet une ellipse, le passage à relai entre deux amies.

Message édité
28/03/2021 01:14:29

Il y a un film que je t'ai conseillé et que tu as vraiment apprécié ? :hap:


Je vais avoir un peu de mal à te répondre pour ce film là mais je vais tâcher de faire de mon mieux

(J'ai toujours du mal à répondre en conséquence mais c'est un exercice sur lequel je travaille).


"Ca témoigne d'une énergie dans les foules, les discussions et cette errance mise en scène avec des plans très resserrés pour sentir l'accumulation de chose (là où Love and Pop se concentrait surtout sur des plans à grand angles pour exprimer ça). Mais j'ai un peu senti que les personnages adultes étaient mieux rendus que les adolescentes. Il me manque un petit truc d'essentiel difficile à définir pour éviter de sentir que ce sont des actrices qui jouent leur personnage le temps du film. "


Le voyage urbain de ces 3 filles se fait à vif allure mine de rien, peut-être que ce sont des moments intimes qui t'ont manqués comme on pouvait en avoir dans Love & Pop, je veux dire on a quelques brefs passages dans le foyer familiale qui caractérisent par peu de choses finalement (j'en reviens au train et à l'accueil des parents à la fin) cette jeune fille et puis dans ce désire de s'offrir une bague on reste à hauteur d'une adolescente finalement, là où dans le Harada elles ont déjà des désires d'adultes et s'en servent contre des adultes qui agissent comme des enfants.

Moi j'y crois à ces actrices dans Bounce Ko Gals, la différence c'est qu'elles sont noyées dans ce flux tokyoïte toujours en mouvement et les quelques scènes intimistes le sont de même par les cadrages ou la façon dont les luminaires les submergent.


"Quelque part, j'ai trouvé que ces déplacements dans la ville manquaient de naturel. Ca vient aussi du fait que si l'on voit énormément de foule, je suis un peu gêné par le faible nombre de personnages secondaires, du moins en caractérisation. Ca donne parfois l'impression d'un film à la construction un peu transparente.

Ce qui fait que par exemple la séquence de poursuite des papiers "Lisa" est poétique, mais ça se repose beaucoup sur un décalage volontaire avec le réalisme d'une ville bondée vivante... Or ce réalisme est assez bancal dans le film, je trouve, avec le faible nombre de caractérisation de personnages. (ce qui rend la séquence un peu trop surfaite, le décalage entre la fantaisie et le réalisme ne marchant plus). De même la scène de danse de Luku est trop théâtrale et s'intègre très mal dans l'univers du film, malgré la volonté d'une errance nocturne un peu délirée."


J'englobe les deux :o)) . Alors déjà je suis content parce que la scène de danse ne m'a pas plu du tout sans forcément trouver de raison, mais je me souviens avoir pensé la même chose en 2013.

Concernant le faible nombre de caractérisation de personnages moi je mets ça sur le compte de la durée diégétique, ça rejoint ce que je disais plus tôt, je trouve que ce Shibuya tout entier est en déliquescence, tout n'est que consommation, flux de masse, les jeunes ont un désire insatiable d'argent (alors qu'on est en plein éclatement de la bulle spéculative à ce moment là) et mènent eux même un commerce des bas-fonds pendant que les adultes eux se prennent en pleine gueule les conséquences de cette crise. En une journée elles se font plus d'un mois de salaire, deviennent amies, se font poursuivre par des Yakuza, tourne un film, arnaque de vieux pervers, péripéties de toute une vie qui nouent 3 jeunes filles en quelques heures. Les seuls moments de répit je trouve ce sont ces jolies scènes avec Oshima ou la vendeur de culotte, deux adultes désabusés qui ont consciences d'un changement soudain des mœurs. A mes yeux il n'en faut pas plus de personnages adultes. Là où je te rejoins sur ce que tu me rejoignais c'est que j'aurais aimé en voir plus de ces deux adultes là mais d'une façon ou d'une autre le film aurait moins équilibré et aurait du faire certaines conscessions sans doute.


"A trop représenter la foule et l'accumulation de lycéennes, je trouve que Masato Harada ne réussit pas à immortaliser des témoignages de comportements humains. Quelques fois même, j'ai pensé qu'il faisait mimer à ses actrices des réactions.

Un peu frustrant."


Love & pop t'as satisfait à ce niveau là ? Dis moi si je me trompe mais je trouve que le Anno lui ne s'occupe pas spécialement de confronter des adultes particulièrement approfondis (peut-être le perso de Tadanobu Asano et encore? je ne m'en rappelle pas assez) face aux filles mais en fait une caractérisation globale, sans doute que Hideaki Anno avait son sujet bien en tête (qu'il exprime depuis des années en plus) et avec Love & pop c'est une itération de plus d'un cinéma geek, pop et introspectif qu'il affectionne beaucoup, c'est plus aéré (enfin disons qu'il n'y a pas ou très de scènes chargés de citadins, la caméra se focalise plus sur les jeunes filles) et ça se complète avec ses autres films. Là où Masato Harada a surchargé son film de diverses préoccupations. 


J'ai revu Kamikaze Taxi ce soir et j'ai l'impression qu'il aurait aimé refaire la même chose avec Oshima ou l'homme politique complètement détraqué mais en moins de 2h et avec seulement quelques petites scènes c'est peine perdue. 


C'est peut-être pas très clair ce que j'ai dit et j'ai peut-être répondu à côté aussi mais bon au moins je peux revenir sur le film :o))

Et y'a un peu de cinéma outre atlantique chez lui je trouve, je l'ai surtout ressenti avec Kamikaz Taxi.

Message édité
28/03/2021 10:27:48

T'abuses, à part les deux Harada, ça se passe généralement bien, manquerait plus que tu dises que je fais mon Serviam :hap:


Déjà tu as pointé le doigt sur un truc sur lequel j'étais passé totalement à côté : On ne voit jamais le foyer familial des lycéennes et Harada fait le choix de rendre très flou le background de celle qui veut fuir (pour caractériser le plus possible personnage par son désir de fuite). C'est un choix qui m'a probablement bloqué, parce qu'effectivement elles ont déjà des désirs d'adulte. Je pourrais reprocher qu'Harada ne réussit pas à appliquer un mélange de désir d'adulte et de lycéenne que chez Anno, en allant jusqu'à questionner le fait qu'un adulte peut ne pas être très différent qu'un adolescent qui n'a pas réussit à grandir.

Mais en effet, Harada ne semble pas du tout dans cette optique-là dans son travail, il à une façon de considérer que quand un fruit est pourri, il est pourri et il estime une personne à travers son humanité que son âge. La séquence de bar entre Junko et Oshima est très claire à ce sujet, il travaille ses personnages sur un même plan de confrontation mais avec des armes différentes. (là où Anno cherchera surtout à présenter ses personnages à travers leur évolution vers l'âge adulte, ou après). 


Pour l'avalanche de péripéties et le nombre de personnages secondaires en conséquence, je pense que quitte à aller dans cette direction, à se concentrer sur ce flux, j'aurai aimé être encore plus perdu par les évènements, justifiant ainsi qu'il serait difficile de se souvenir du comportement d'un personnage secondaire.

Dans Love & Pop, j'ai été beaucoup plus marqué, du fait qu'Anno avait l'air de travailler la perversité de chaque adulte par quelques lignes ou manières de se comporter. 

D'un autre côté, Harada a aussi le choix d'avoir un montage/cadrage qui va plus se porter sur l'intégration de tel personnage dans la foule que sur le personnage lui-même.


Et puis tiens, peut-être que ce qui me gêne dans le film, c'est le groupe de fille qui change en nombre, c'est à deux puis à deux puis à on les sépare (le temps du passage du grand père) et on les remets à trois. On a moins l'occasion de les voir réagir différemment face à un même évènement et donc de créer de l'empathie pour leur comportement particulier à chacune.

Après ça relève aussi de la sensibilité de chacun de réussir à imaginer leur relation à travers des contacts brefs au début, mais pour le coup, ça n'a pas marché pour moi.


C'est pas évident de discuter avec des avis opposés, oui, pas l'habitude non plus, c'est un exercice qui se fait trop rarement.

Message édité
29/03/2021 01:00:30

Oui ça va Shall We Dansu est bien passé à ce que je vois et Serviam c'est un autre niveau, dur de lui conseiller des films à celui-là ! Un jour ou l'autre il va finir par voir nos films préférés, ça va piquer :hap:


Yep dans Love and pop on se souvient très bien des adultes par des images bien précises : comment oublier la dégustation de gros raisin (?) avec les gants de latex ou le gargantuesque repas de spaghetti.

Comme tu dis Harada ne met pas en scène des jeunes filles capables de remonter la pente, seule Lisa représente un brin d'optimisme dans son désire de retourner aux Etats-Unis pour avoir "des cours individuelles avec profs qui s'occupe de chaque élève" .

De ce que j'ai vu du réalisateur c'est quelqu'un de très cynique quand même, Junko elle n'a pas besoin d'avoir un background très volumineux pour être un personnage intéressant, moi une gamine aussi pragmatique et stoïque dans sa façon de procéder comme elle c'est effrayant à cet âge là.


La fin je l'a trouve très belle (je reviens sur ton premier commentaire :hap: ), alors il y a peut-être un décalage entre la journée précédente disséquée en profondeur par Harada et cette scène très douce qui serait aussi très jolie dans un mélodrame mais on voit Junko rire comme une gamine, un coup de foudre qui se finira en coup de vent mais salvateur pour Lisa, il ne m'en faut pas plus pour immortaliser une amitié (ou une rencontre) aussi brève fut-elle.

'Sur qu'en parlant du film je m'aperçois qu'il a des défauts mais je le trouve encore plus beau surtout quand on le corrèle avec Kamikaze Taxi, c'est l'œuvre d'un auteur qui regarde son propre pays avec un œil extérieur, il met souvent en scène des personnages honnis par la société, des émigrés notamment tout en dénonçant les atrocités commises par son gouvernement par le passé. Entre ce film là où Lisa veut se barrer aux USA et Kamikaze Taxi où il s'attaque aux politiques pourris jusqu'à l'os réactionnaire et révisionniste (les femmes de réconforts qui se prostituaient de leur plein gré et en étaient fiers ....), belle paire de couilles quand même.


Je n'ai pas répondu à tout mais je viens de voir l'heure, pas le temps d'écrire d'avantage!

Une interview qui a l'air intéressante que j'ai lu très rapidement en diagonale http://www.midnighteye.com/interviews/masato-harada/

on apprend notamment que Howard Hawks était son mentor et il y a une grosse partie sur Inugami ! avec les problèmes qu'il a rencontré.  

Message édité
29/03/2021 11:18:29

Oui il y a une grande qualité comment Junko est présentée comme une débrouillarde, ça rejoint un peu l'autre fille dans Kamikaze Taxi. 

C'est fructueux d'en reparler, parce que ça me permet de remettre en lumière des points forts de la démarche de Harada dans le film que j'ai un peu occulté ! (notamment sa façon de décomposer la société en quelques scènes qui reste bien trempée, même si c est très peu)


Sinon, c'est marrant pour l'héroïne qui veut aller aux US suivre un système scolaire particulier, parce que ce système "d'école libre" j'en ai un peu entendu parler ces derniers temps en France (La Villette, je crois… même si ça a l'air d'être mis en place depuis un bon moment).


Je mets ton lien de ton côté, j'aurai jamais imaginé l'affiliation avec Howard Hawks.