Ce film est un peu le film maudit du tandem Richard O'Brien/ Jim Sharman. Comment, après un tel succès avec Rocky Horror Picture Show et des milliers de fans partout dans le monde, un tel bide a pu se produire ? Enfin Rocky Horror (appelons-le comme ça) fut un bide aussi (aussi bien à Broadway qu'au cinéma) mais a rapidement gagné la sympathie de bon nombre de spectateurs pour atteindre la postérité de nos jours. Pour Shock Treatment rien de tout cela s'est passé. Tous ces fans, pourtant conquis d'avance, se sont indignés, ont crié au scandale, n'ont pas cherché à comprendre le film.
Pourtant, presque toute la troupe qui accompagnait déjà O'Brien (le compositer) dans Rocky Horror est là. Il manque surtout l'adulé Tim Curry (c'est peut être ça le gros défaut du film au fond) et Susan Sarandon, dont la légende voudrait qu'elle ait voulu un million de dollars pour rejouer la fameuse Janet.
Shock Treatment n'est pas vraiment une suite à Rocky Horror, mais reprend certains de ses personnages (dont Brad et Janet, le criminologue...) pour les porter dans une ville, Denton, constituée uniquement d'un immense plateau de télévision. Les habitants suivent à longueur de journée les différentes émissions qui se succèdent, notamment Dentonvale, une émission de téléréalité hospitalière. Vous l'aurez peut-être compris, le ton absurde et le n'importe quoi qui caractérisait Rocky Horror a ici presque disparu, le ton étant résolument plus sérieux et critique d'une société contrôlée et manipulée par les médias. Enfin ça reste très décalé tout de même, faut pas déconner.
C'est peut-être ça au fond ce qu'on a reproché à Shock Treatment, c'est qu'il a pris ses fans à contre pied. Et peut être aussi qu'il était trop en avance sur son temps. En 1981, il y avait bien que Godard pour se plaindre de la télé, et c'est intéressant de voir que le sujet pourrait toujours être d'actualité aujourd'hui. Cela dit, l'un des défauts de ce Shock Treatment, c'est que passer d'un gros n'importe quoi (ou le scénario n'avait que peu d'importance) à un film plus sérieux est difficile. Et on peut trouver l'enchainement d'évènements confus, la narration également. Bref, le film a un peu du mal à dire ce qu'il veut dire.
Sauf qu'au final, c'est pas si important que cela puisque je le rappelle ça reste une comédie musicale. Et là on est un peu obligé de comparer une fois de plus à Rocky Horror. Dans ce dernier les chansons étaient peu nombreuses mais de grosses qualité, dans Shock Treatment, on en compte nettement plus. Pour avoir écouté les deux soundtrack à de nombreuses reprises, j'en suis venu à préférer celle de Shock Treatment, nettement plus intéressante. C'est l'un des gros points forts du film d'ailleurs.
Bref c'est un film imparfait, maudit pour ce qu'il a représenté (d'ailleurs la troupe n'a plus fait de film après celui-ci) mais très intéressant. En tout cas moi j'adore. Je le conseille surtout à ceux qui ont aimé Rocky Horror Picture Show, pour les autres, bah regardez Rocky Horror Picture Show bon sang.
Ce film est un peu le film maudit du tandem Richard O'Brien/ Jim Sharman. Comment, après un tel succès avec Rocky Horror Picture Show et des milliers de fans partout dans le monde, un tel bide a pu se produire ? Enfin Rocky Horror (appelons-le comme ça) fut un bide aussi (aussi bien à Broadway qu'au cinéma) mais a rapidement gagné la sympathie de bon nombre de spectateurs pour atteindre la postérité de nos jours. Pour Shock Treatment rien de tout cela s'est passé. Tous ces fans, pourtant conquis d'avance, se sont indignés, ont crié au scandale, n'ont pas cherché à comprendre le film.
Pourtant, presque toute la troupe qui accompagnait déjà O'Brien (le compositer) dans Rocky Horror est là. Il manque surtout l'adulé Tim Curry (c'est peut être ça le gros défaut du film au fond) et Susan Sarandon, dont la légende voudrait qu'elle ait voulu un million de dollars pour rejouer la fameuse Janet.
Shock Treatment n'est pas vraiment une suite à Rocky Horror, mais reprend certains de ses personnages (dont Brad et Janet, le criminologue...) pour les porter dans une ville, Denton, constituée uniquement d'un immense plateau de télévision. Les habitants suivent à longueur de journée les différentes émissions qui se succèdent, notamment Dentonvale, une émission de téléréalité hospitalière. Vous l'aurez peut-être compris, le ton absurde et le n'importe quoi qui caractérisait Rocky Horror a ici presque disparu, le ton étant résolument plus sérieux et critique d'une société contrôlée et manipulée par les médias. Enfin ça reste très décalé tout de même, faut pas déconner.
C'est peut-être ça au fond ce qu'on a reproché à Shock Treatment, c'est qu'il a pris ses fans à contre pied. Et peut être aussi qu'il était trop en avance sur son temps. En 1981, il y avait bien que Godard pour se plaindre de la télé, et c'est intéressant de voir que le sujet pourrait toujours être d'actualité aujourd'hui. Cela dit, l'un des défauts de ce Shock Treatment, c'est que passer d'un gros n'importe quoi (ou le scénario n'avait que peu d'importance) à un film plus sérieux est difficile. Et on peut trouver l'enchainement d'évènements confus, la narration également. Bref, le film a un peu du mal à dire ce qu'il veut dire.
Sauf qu'au final, c'est pas si important que cela puisque je le rappelle ça reste une comédie musicale. Et là on est un peu obligé de comparer une fois de plus à Rocky Horror. Dans ce dernier les chansons étaient peu nombreuses mais de grosses qualité, dans Shock Treatment, on en compte nettement plus. Pour avoir écouté les deux soundtrack à de nombreuses reprises, j'en suis venu à préférer celle de Shock Treatment, nettement plus intéressante. C'est l'un des gros points forts du film d'ailleurs.
Bref c'est un film imparfait, maudit pour ce qu'il a représenté (d'ailleurs la troupe n'a plus fait de film après celui-ci) mais très intéressant. En tout cas moi j'adore. Je le conseille surtout à ceux qui ont aimé Rocky Horror Picture Show, pour les autres, bah regardez Rocky Horror Picture Show bon sang.