Ce film montre des destinées brisées par l'occupation allemande à Rome. Etrangement, la première partie est presque joyeuse,avec notamment l'activisme des enfants, même si l'on sent planer lourdement, symbolisée par la main mise de l'officier sur une carte de la ville, l'emprise des nazis, qui sera établie après un drôlissime "coup de poêle": ce sera le temps du deuil et de l'effondrement des espoirs pour cette génération.
Je suis donc le dernier homme sur Terre a avoir découvert Rome, ville ouverte. Alors c'est très bien, je suis pas fan de Rossellini, là c'est super, mais j'ai suis curieux du grand méchant de la Gestapo dans sa gestuelle. Je ne sais pas si c'est l'acteur qui joue mal, ou peut-être que les majors de la Gestapo étaient vraiment comme ça (je n'en ai pas côtoyé personnellement), mais je lui trouve un jeu ultra-queer, j'ai eu l'impression de voir Nicolas Maury chez Yann Gonzalez. Quand il s'assoit sur son bureau, c'est Les Rencontres d'après minuit.
